Le rapport sur la santé et la sécuritéVol. 5, No. 2 février 2007

Dans les nouvelles

Avoir une vie tout en gardant son emploi print this article

Un travailleur canadien sur six indique qu'il maintient un rythme de travail élevé " tout le temps ", selon une étude récente. Un Canadien sur quatre travaille 50 heures ou plus par semaine. Plus le travail empiète sur notre vie, plus il devient difficile de porter attention à d'autres aspects, comme la famille, le temps libre et le bien-être général.

La " conciliation travail-vie " est un sujet d'actualité ces dernières années, et ce, en raison de plusieurs facteurs. Depuis le milieu des années 60, l'économie, la société et les familles au Canada ont connu des changements fondamentaux. En particulier, on observe un nombre croissant de femmes sur le marché du travail, une multiplication des familles à deux revenus et des familles monoparentales, le vieillissement de la population, la modification des tendances en matière d'immigration et l'augmentation des emplois atypiques.

Les travailleurs jonglent avec plus de responsabilités et travaillent un plus grand nombre d'heures que jamais. Il n'est pas rare pour une personne d'effectuer fréquemment des heures supplémentaires payées ou non payées, tout en essayant également de remplir ses rôles parentaux et/ou de s'occuper d'un parent vieillissant. Aujourd'hui, on compte sur le marché du travail 70 % de femmes ayant des enfants de moins de six ans comparativement à seulement 25 % en 1965. Donc, dans le cas de nombreuses familles, les deux parents passent de longues heures au travail avant de retourner à la maison pour leur second emploi, celui de diriger une jeune famille ayant des besoins tout aussi pressants.

En cas de conflit entre le travail et la vie familiale, il n'est pas surprenant que le stress soit le principal effet secondaire. Selon une étude commanditée par le gouvernement du Canada, le nombre de travailleurs canadiens disant subir du stress au travail (tensions et pressions attribuables aux fonctions d'un emploi) a doublé au cours des années 90, passant de 13 % à 27 %.

De nombreux employeurs offrent maintenant des régimes de travail non conventionnels pour soulager les pressions exercées sur les travailleurs tiraillés de toute part. En étant flexibles et en permettant aux employés de choisir des options telles que le travail à temps partiel, le partage d'emploi, les heures flexibles ou le télétravail, de nombreuses entreprises ont réduit le stress des employés, qui se sentent également moins surchargés.

On peut faire plus, toutefois. Selon un rapport de l'Agence de santé publique du Canada, de nombreux employeurs doivent trouver des façons de réduire la charge de travail des employés, en particulier celle des gestionnaires et des professionnels, dans tous les secteurs. Ils doivent moins compter sur le temps supplémentaire, et reconnaître et récompenser les travailleurs qui font des heures supplémentaires. Les employés doivent pouvoir refuser le temps supplémentaire, sans crainte de représailles. Les employeurs doivent établir clairement qu'ils ne s'attendent pas à ce que les travailleurs choisissent entre leur famille et leur avancement professionnel.
Si vous envisagez de mettre sur pied un programme qui aborde officiellement la conciliation travail-vie pour vos employés, adaptez le programme en fonction des besoins de votre organisation et de la culture organisationnelle. Demandez aux employés de participer au processus d'élaboration et consultez-les fréquemment.

Mettre en place un programme de conciliation travail-vie peut amener des changements importants sur le lieu de travail. Ces changements deviennent nécessaires dans le marché du travail en constante évolution. De plus, une culture organisationnelle qui favorise une saine conciliation travail-vie est associée à de nombreux avantages, notamment des relations de confiance entre les employés et l'employeur, un environnement de travail agréable et des travailleurs heureux qui se sentent encouragés, soutenus et récompensés pour leur bon travail.

La Réponse SST du CCHST contient des conseils sur la manière de mettre en place un programme de conciliation travail-vie



Comment créer un milieu de travail pro-famille (changement culturel) de RHDSC



Le portail Apporter la santé au travail du CCHST fournit d'autres ressources sur la conciliation travail-vie

Alertes au danger

Travail en hauteur et haute tensionprint this article

Les blessures graves, voire mortelles ne sont pas seulement le lot des travailleurs inexpérimentés et de ceux qui travaillent dans un milieu de travail inconnu. Dans le cas de deux accidents récents, le malheur s'est abattu sur des travailleurs qui, dans l'ensemble, connaissaient bien leur travail.

Un électricien d'une mine de charbon à ciel ouvert effectuait un diagnostic de défaillances sur un câble de traînage (qui alimente la pelle à benne traînante). La pelle à benne traînante consiste en un gros godet qui est suspendu à une flèche (une grande structure en treillis) équipée de câbles métalliques. Dans le cas d'une exploitation à ciel ouvert par exemple, le godet est placé au-dessus du matériau à excaver. On abaisse ensuite le godet qui est ramené en raclant le matériau. La plupart des pelles à benne traînante ne sont pas entraînées par un moteur à combustion comme c'est le cas d'une grande partie du matériel d'exploitation d'une mine. La consommation d'énergie de ces pelles est telle qu'elles doivent être branchées directement au réseau haute tension.
L'homme, qui avait 21 ans d'expérience, travaillait sur une boîte de jonction électrique qui alimentait la pelle à benne traînante lorsqu'il a mis en contact deux conducteurs de phase sous tension. Il avait auparavant débranché et cadenassé la source d'énergie de la boîte de jonction.

Le démarrage d'une génératrice intégrée à moteur diesel a envoyé une tension de 480 volts par les transformateurs intégrés branchés au câble de traînage, ce qui a mis les conducteurs de phase sous tension de 23 000 volts. L'électricien a subi des blessures mortelles.

La Mine Safety and Health Administration (MSHA) a publié une liste de meilleures pratiques pour prévenir de tels incidents tragiques :


  • Les électriciens, même ceux expérimentés, ne doivent jamais tenir pour acquis qu'ils connaissent un circuit. Ils doivent faire une recherche poussée sur chaque circuit sur lequel ils travailleront. Au cours de travaux électriques, ils doivent toujours porter l'équipement de sécurité approprié.

  • Avant d'effectuer des travaux électriques sur des pelles à benne traînante, des pelles mécaniques, etc., le travailleur doit cadenasser et étiqueter les sources d'énergie auxiliaires (secondaires) avec SON cadenas. Les sources d'énergie auxiliaires sont souvent situées sur ou à proximité de ces types de machines.

  • Installer un système d'interverrouillage à sécurité intégrée afin d'éviter que les sources d'alimentation auxiliaires et normales soient branchées simultanément au même circuit. Avant d'exécuter des travaux électriques haute tension, brancher toujours chaque conducteur de phase au conducteur de terre du système.

  • Seul un électricien qualifié peut entrer dans une chambre de transformateurs, une salle de commande des machines ou toute autre enceinte et armoire du matériel électrique. Les autres personnes doivent être accompagnées d'un électricien qualifié.


Les pratiques de travail sécuritaires sont essentielles lorsqu'on effectue des travaux électriques et le sont tout autant lorsqu'on travaille sur un toit enneigé se trouvant à 10 pieds du sol.

Deux travailleurs sur le toit d'une maison mobile ont voulu s'attacher à des fins de sécurité. Ils ont utilisé des cordes qu'ils ont attachées autour de leur taille plutôt que d'utiliser un harnais approprié. Malheureusement, les cordes n'étaient pas assez longues pour atteindre l'échelle. Lorsqu'il a fallu descendre du toit enneigé incliné selon une pente de 5/12, les deux hommes se sont détachés et se sont laissés glisser vers l'échelle. Un de ces travailleurs n'a pas réussi à s'arrêter et est tombé sur le sol gelé. Il a été grièvement blessé.

WorkSafeBC, qui a cité cet incident dans une alerte au danger, recommande aux personnes qui travaillent à une hauteur de 3 mètres (10 pieds) ou plus de porter un dispositif antichute. Dans le cas d'une maison mobile avec un toit en pente, le moyen le plus pratique d'assurer sa sécurité consiste à porter un dispositif antichute individuel qui comprend un harnais complet et une corde d'assurance fixée à un dispositif d'ancrage adéquat. Dans le cas des maisons mobiles doubles, le dispositif d'ancrage peut être installé à la jonction, à un endroit accessible par l'échelle.

Les travailleurs sur un toit doivent connaître les méthodes sécuritaires pour monter sur un toit et en descendre. Ils doivent porter un dispositif antichute approprié et avoir reçu une formation sur son utilisation.

Les travailleurs doivent également être informés des risques auxquels ils sont exposés et prendre les précautions nécessaires pour se protéger.

Lire le texte intégral des alertes :

MSHA - Mine Safety and Health Administration ( anglais )

WorkSafeBC ( anglais )


Réponses SST

Une simple bosse ou un ganglion synovial?print this article

Mauvaises nouvelles pour les travailleurs qui découvrent une bosse inesthétique sur leur main ou poignet et qui apprennent qu'il s'agit d'un " ganglion synovial " : cette bosse est non seulement laide, mais elle porte un nom affreux, elle peut causer de la douleur ou de l'inconfort, et peut ne pas disparaître. Toutefois, il y a une bonne nouvelle : ces bosses ou kystes ne sont pas cancéreuses.

Les ganglions synoviaux apparaissent le plus souvent à la face dorsale du poignet ou sur les doigts. Ils peuvent aussi se former autour des articulations, aux épaules, aux coudes, aux genoux, aux hanches, aux chevilles et aux pieds. Ils peuvent être causés par le travail, en raison notamment de mouvements très répétitifs au travail, ou ils sont quelquefois associés à l'arthrose ou à une blessure aux articulations ou aux tendons. Ces ganglions apparaissent lorsqu'il y a une accumulation de liquide dans les tissus autour de l'articulation. Ils grossissent parfois quand les tissus sont irrités et ils peuvent parfois disparaître spontanément.

Parfois indolores, les ganglions peuvent aussi s'accompagner de sensibilité et de douleur qui peuvent entraîner une certaine perte de mouvement aux articulations atteintes. D'autres ganglions s'accompagnent de sensibilité ou de douleur, souvent à la suite de traumatismes aigus ou répétitifs. La douleur peut être continue, persistante et être empirée par le mouvement des articulations.

Un examen physique permet de diagnostiquer un ganglion synovial et ce diagnostic est parfois confirmé par rayon X ou par un autre genre de test médical.

Les ganglions ne nécessitent pas toujours un traitement. Souvent, il suffit de laisser reposer ou de mettre en atèle l'articulation affectée. Toutefois, les médecins peuvent aspirer le liquide du ganglion à l'aide d'une aiguille. Dans les cas graves, lorsque le ganglion perturbe la fonction, cause de l'engourdissement ou des picotements dans la main ou les doigts, ou réapparaît fréquemment, un docteur peut recommander une chirurgie pour l'enlever.

Pour éviter qu'un ganglion se forme ou réapparaisse et pour réduire les risques de souffrir d'une blessure, les travailleurs peuvent devoir changer leur routine de travail. En consultation avec leur superviseur, ils peuvent envisager d'adopter un rythme de travail moins rapide, de prendre des pauses plus fréquentes, de réduire les mouvements répétitifs ou la force exercée, d'améliorer leur posture, et d'améliorer le poste de travail au moyen d'outils et d'équipements ergonomiques.

Pour en savoir davantage :

Réponse SST sur les ganglions synoviaux



Ganglions synoviaux - American Society for Surgery of the Hand ( anglais )

Nouvelles de nos partenariats

Le 28 février - Une journée de réflexion sur les microtraumatismes répétés print this article

La 8e Journée internationale de sensibilisation aux microtraumatismes répétés n'aura pas lieu à sa date officielle du 29 février. Les années non bissextiles, telles que cette année, elle a lieu le 28 février. On a retenu le 29 février comme journée idéale pour concentrer l'attention des employeurs et des employés sur la question des microtraumatismes répétés puisqu'il s'agit de la seule journée " non répétitive " de l'année.

Les microtraumatismes répétés, ou troubles musculo-squelettiques liés au travail, sont des lésions douloureuses des tendons, des muscles, des nerfs et des articulations du cou, du bas et du haut du dos, du thorax, des épaules ou des bras. Comme leurs différents noms le laissent entendre, ces troubles peuvent être causés par l'exécution fréquente d'activités répétitives ou l'adoption d'une posture contraignante. Le fait de travailler à un rythme ne permettant pas de prendre des pauses entre les mouvements peut augmenter les risques de microtraumatismes répétés, tout comme les vibrations ou le fait de travailler dans un endroit très chaud ou très froid. Les microtraumatismes répétés sont souvent causés par une combinaison de ces facteurs.

Le terme " répétitif " est la clé permettant de comprendre les microtraumatismes répétés. Les mouvements qui peuvent normalement être complètement inoffensifs, comme se pencher ou serrer les poings, agripper un morceau de papier, ou effectuer une torsion du poignet pour actionner un interrupteur, peuvent causer des lésions lorsqu'ils sont effectués trop souvent ou à un rythme trop rapide sur une période de temps.

L'idéal consiste à éliminer les risques à la source. La conception des tâches peut éliminer le travail répétitif. Certaines tâches peuvent être mécanisées. Les travailleurs peuvent effectuer une rotation de deux ou plusieurs tâches afin d'utiliser différents groupes musculaires plutôt que de faire appel aux mêmes. Toutefois, modifier la conception des tâches peut être insuffisant. Les postes de travail doivent également être conçus de manière ergonomique en vue d'être adapté au travailleur.

Lorsqu'il est impossible d'éliminer les éléments répétitifs d'une tâche, un poste de travail bien conçu et l'utilisation d'outils et d'équipements ergonomiques qui réduisent les efforts que les travailleurs doivent déployer dans des postures contraignantes peuvent aider. On peut également repenser certaines des tâches des travailleurs, réorganiser le lieu de travail de manière à diminuer les mouvements superflus du cou, des épaules et des membres supérieurs, par exemple. Les solutions qui seront efficaces dépendent souvent des personnes.

L'apparition des microtraumatismes répétés est lente, il est donc important que les travailleurs reçoivent une formation sur les causes de ces lésions et les meilleures façons de les prévenir. Les travailleurs doivent savoir comment ajuster leur poste de travail en fonction de leurs tâches et de leurs besoins. En plus d'offrir une formation sur l'ergonomie, les employeurs devraient également inciter les employés à prendre fréquemment de courtes pauses pour permettre à leurs muscles de se relâcher et à maîtriser consciemment la tension musculaire pendant tout le quart de travail.

Il est possible de prévenir les microtraumatismes répétés, lesquels peuvent être difficiles à traiter lorsqu'ils sont ignorés trop longtemps. La connaissance et de bonnes conditions de travail sont les meilleures défenses des travailleurs contre ces lésions. Réfléchissez-y bien à l'occasion de la Journée internationale de sensibilisation des microtraumatismes répétés, le 28 février 2007.

Réponse SST du CCHST sur les troubles musculo-squelettiques liés au travail



Guide de poche du CCHST sur l'ergonomie au bureau

Nouvelles du CCHST

Nouveaux cours en ligne axés sur les espaces clos et la sécurité des entrepreneurs print this article

Les derniers ajouts à la liste sans cesse grandissante de cours en ligne offerts par le Centre canadien d'hygiène et de sécurité au travail (CCHST) traitent des espaces clos et de la sécurité des entrepreneurs.

Les espaces clos, tels que les puits, les réservoirs ou les tuyaux peuvent être des lieux de travail dangereux. Ces espaces rendent difficiles les mouvements des employés qui y travaillent et sont souvent mal éclairés. En outre, l'air dans les espaces clos peut comporter une multitude de risques. En raison de ces conditions, qui sont quelquefois imprévisibles et qui peuvent changer rapidement, travailler dans un espace clos nécessite de suivre une formation sur la sécurité et de mettre en place un programme sur les espaces clos bien planifié.

Le CCHST offre deux cours en ligne distincts sur les espaces clos. Le premier, Espaces clos : les rudiments, s'adresse aux travailleurs ou aux entrepreneurs de l'extérieur qui exécutent des travaux dans des espaces clos, et aux superviseurs, gestionnaires et membres des comités de santé et de sécurité. Ce cours, en trois volets, enseigne aux participants comment identifier et maîtriser les risques présents dans des espaces clos, et fournit des recommandations étape par étape sur la manière d'y travailler en toute sécurité.

Ce cours en ligne qui constitue une bonne introduction aux questions sur la sécurité dans les espaces clos ne remplace pas la formation en cours d'emploi. De la formation adaptée au lieu de travail sur place est nécessaire pour permettre aux employés de mettre en pratique la théorie.

Le second cours en ligne, Gestion des espaces clos, s'appuie sur l'information fournie dans le cours sur les rudiments. Il est conçu pour les personnes responsables d'établir ou de gérer un programme sur les espaces clos, et pour les gestionnaires, les superviseurs et les autres personnes qui exercent un contrôle sur les travaux effectués dans des espaces clos. Le cours Gestion des espaces clos donne un aperçu des obligations et des responsabilités légales, et explique comment mettre sur pied et gérer un programme sur les espaces clos au travail, en conformité avec la législation en matière de santé et de sécurité. Le cours aborde également des aspects importants concernant la préparation en cas d'urgence.

Un autre nouveau cours en ligne du CCHST, Santé et sécurité des entrepreneurs, décrit les éléments essentiels en matière de santé et de sécurité pour toute organisation qui confie l'exécution de certains travaux. Ce cours en ligne contient de l'information et des conseils pour aider toutes les parties - propriétaires, employeurs et entrepreneurs - à intégrer la santé et la sécurité à toutes les étapes du processus de passation de marché. Le cours Santé et sécurité des entrepreneurs dure environ une heure.

Afin de s'assurer de l'impartialité et de la crédibilité du contenu et de l'approche des cours offerts par le CCHST, chaque cours est soumis à l'examen de représentants de travailleurs, d'employeurs et du gouvernement spécialisés dans le domaine pertinent. Les participants au cours peuvent communiquer avec les spécialistes du CCHST pour leur poser des questions précises. Le cours englobe des tests éclairs, un examen final et un certificat de réussite.

Pour en savoir davantage sur les cours en ligne du CCHST ou pour vous inscrire, visitez :
www.cchst.ca/products/courses/course_listing.html

Faites-nous part de vos commentaires.
Votre rétroaction et vos idées de sujets sont les bienvenues.

Communiquez avec nous.

Préparé par le Centre canadien d'hygiène et de sécurité au travail, le Rapport sur la santé et la sécurité est un bulletin de nouvelles mensuel qui fournit des renseignements, des conseils et des ressources pour aider à maintenir un milieu de travail sain et sécuritaire, et assurer le mieux-être global des travailleurs.

Vous pouvez annuler votre inscription en tout temps. Si vous avez reçu ce bulletin de nouvelles par l'intermédiaire d'un ami, pourquoi ne pas vous inscrire vous-même?

Le respect de la vie privée vous préoccupe? Le CCHST ne vend pas et ne partage pas vos renseignements personnels. Consultez notre politique en matière de respect de la vie privée.'

CCHST, 135, rue Hunter Est, Hamilton (Ontario) L8N 1M5
1-800-668-4284 serviceclientele@cchst.ca
cchst.ca

© 2024, Centre canadien d'hygiène et de sécurité au travail'