Le rapport sur la santé et la sécuritéAvril 2010 - Vol. 8, No. 4

Sujet d'actualité

Fuyez le soleil pour réduire le risque de cancer de la peauprint this article

Les travailleurs en plein air exposés au soleil sont plus à risque de développer un cancer de la peau

Qu'ont en commun les marins, les arpenteurs, les paysagistes et les facteurs? Ils travaillent tous en plein air et sont régulièrement exposés au soleil pendant de longues périodes de temps, ce qui leur fait courir un risque élevé de développer un cancer de la peau selon l'Association canadienne de dermatologie. Ce qui vient ajouter au risque que courent les travailleurs en plein air est le fait qu'ils sont souvent au soleil aux heures de la journée où le rayonnement ultraviolet est à son plus fort, soit entre midi et 14 h.

Qui sont les personnes à risque?

Toute personne qui travaille en plein air et qui peut être exposée au rayonnement ultraviolet du soleil est à risque, notamment les personnes suivantes :


  • travailleurs agricoles

  • cultivateurs

  • travailleurs de la construction

  • ouvriers de pipeline

  • exploitants de ranch

  • athlètes

  • pêcheurs

  • paysagistes

  • policiers

  • moniteurs de ski

  • briqueteurs-maçons

  • maîtres-nageurs

  • ouvriers de champ pétrolifère

  • facteurs

  • marins

  • bûcherons

  • mineurs de mines à ciel ouvert

  • arpenteurs


Comment réduire le risque de cancer de la peau associé à l'exposition au soleil

Il importe de connaître les risques associés à l'exposition au soleil et de prendre des précautions pour s'en prémunir dès la plus tendre enfance. Heureusement, le cancer de la peau peut être facilement évitable. Les mesures suivantes contribuent à réduire le risque de cancer de la peau :


Réduire l'exposition au soleil. Réduisez la durée d'exposition au soleil, en particulier en mi-journée, entre 11 h et 16 h, alors que le rayonnement solaire est d'une intensité maximale. Dans la mesure du possible, mettez-vous à l'ombre des bâtiments, des arbres, d'un couvert forestier, etc., particulièrement pendant le dîner et les pauses. En outre, puisque l'eau, le sable blanc, le béton, la neige et la glace peuvent réfléchir près de 10 à 85 pour cent du rayonnement ultraviolet solaire, il peut s'avérer nécessaire de recourir à une protection supplémentaire contre l'exposition indirecte créée par ces rayons réfléchis.

Porter des vêtements protecteurs et des lunettes. Portez des vêtements qui couvrent la plus grande surface possible du corps, qui ne laissent pas filtrer la lumière. Les vêtements n'offrent pas tous la même protection. Par exemple, un tee-shirt de coton blanc peut fournir un facteur de protection solaire (FPS) de 7, alors que pour une chemise à manches longues en denim, ce facteur est estimé à 1700. Certains tissus comme le coton perdent environ 50 % de leur FPS une fois mouillés. Pour plus de protection, portez des lunettes de soleil enveloppantes capables de filtrer les UVA et les UVB, ainsi qu'un chapeau à large bord (8 cm, soit 3 pouces ou plus). Si vous portez un casque de protection, attachez un rabat arrière pour protéger la nuque et une visière pour protéger le visage.

Appliquer un écran solaire. Appliquez généreusement sur toutes les parties du corps exposées au soleil un écran solaire à large spectre (protection contre les UVA et les UVB) offrant un FPS de 30 ou plus, et ce, 20 minutes avant de commencer à travailler au soleil. Appliquez une nouvelle fois l'écran solaire selon les instructions du fabricant, habituellement tous les deux heures, ou plus souvent si vous transpirez abondamment. Appliquez un baume à lèvres à large spectre offrant un FPS de 30.

L'application d'un écran solaire constitue une mesure de protection supplémentaire et ne remplace aucunement les mesures de protection telles que le travail à l'ombre et le port de vêtements adéquats, d'un chapeau et de lunettes de soleil. Les écrans solaires ne sont pas conçus pour prolonger la durée d'exposition au soleil, mais plutôt pour en réduire les effets chez les personnes qui ne peuvent éviter de s'exposer au soleil.

Examiner régulièrement sa peau pour déceler tout changement inhabituel. Les signes alarmants comprennent toute lésion, plaie ou partie de peau qui ne cicatrice pas ou qui se desquame continuellement. Il faut aussi surveiller toute grosseur qui prend du volume, surtout si elle est de couleur brune ou bleuâtre. Il importe de consulter un médecin dès le moindre signe cutané suspect, plutôt que d'attendre que le problème soit irrémédiable.

Pour obtenir de plus amples renseignements sur le cancer de la peau associé au soleil, visitez le site Web du CCHST.

La sécurité au soleil pour les travailleurs en plein air, Association canadienne de dermatologie

Nouvelles du CCHST

Avez-vous planifié des projets dans le cadre de la SNASST?print this article

La Semaine nord-américaine de la santé et de la sécurité au travail (SNASST) aura lieu du 2 au 8 mai. C'est une occasion unique de mettre la santé et la sécurité de l'avant sur votre lieu de travail. Vous êtes à court d'idées? Voici quelques unes ...

Pour vous aider à répondre à la question Êtes-vous vraiment en sécurité?, thème de la SNASST en 2010, le CCHST offre une série de webinaires et de balados gratuits sur la violence en milieu de travail, les conséquences des blessures et la promotion de la santé et de la sécurité à l'aide de Twitter. Ces enregistrements ont été conçus en vue d'être diffusés dans différents milieux de travail durant la SNASST afin d'accroître la sensibilisation à l'égard de ces enjeux et, finalement, d'améliorer la santé, la sécurité et le mieux être des travailleurs.

WEBINAIRES


« Ontario Bill 168 - Violence & Harassment in the Workplace »

Jessie Callaghan, spécialiste technique principale au CCHST, examine les idées, les répercussions et les applications relatives au projet de loi de l'Ontario, et la façon dont les politiques et les procédures en milieu de travail seront touchées. D'une durée de 25 minutes, ce webinaire est accessible sur demande. En anglais seulement.

« Short but Tweet : Ten Twitter Tips for Health and Safety »
Le mardi 4 mai à 13 h, HNE


Présenté par Krista Travers, agente de marketing et communications au CCHST, ce webinaire de 30 minutes aide les Canadiens à mieux comprendre toutes les possibilités offertes par Twitter et comment en tirer profit pour promouvoir et consolider la santé et la sécurité en milieu de travail. Ce webinaire étant enregistré devant le public, une préinscription est exigée. En anglais seulement.

BALADOS


« Violence and Harassment in the Workplace »

Jessie Callaghan, spécialiste technique principale au CCHST, traite de la violence et du harcèlement au travail - comment protéger vos employés, conseils de prévention et nouvelles exigences énoncées dans le projet de loi 168 de l'Ontario. Durée : 7:13 minutes. Écoutez le balado sur demande. En anglais seulement.

« Workplace Injuries: A Personal Story »

Bill Bowman, une victime de blessures subies au travail, partage son histoire personnelle et raconte comment lui et sa famille ont été touchés par cette tragédie. Bill décrit également le travail de Threads of Life, un organisme qui apporte son soutien aux familles touchées par des tragédies survenues sur les lieux de travail.
Durée : 9:24 minutes. Écoutez le balado sur demande. En anglais seulement.

Au sujet de la SNASST

La Semaine nord-américaine de la santé et de la sécurité au travail (SNASST) vise à retenir l'attention des employeurs, des employés, de la population et de tous les partenaires en santé et sécurité au travail pour leur rappeler l'importance de prévenir les blessures et les maladies au travail, à la maison et dans l'ensemble de la collectivité.

La SNASST est une activité annuelle dirigée par la Société canadienne de la santé et de la sécurité au travail (SCSST) en partenariat avec le Centre canadien d'hygiène et de sécurité au travail (CCHST) et le Programme du Travail de Ressources humaines et Développement des compétences Canada (RHDCC). La SNASST est un événement célébré non seulement d'un bout à l'autre du Canada, mais aussi dans tout le continent, avec des partenaires nord-américains établis aux États Unis et au Mexique.

Pour obtenir de plus amples renseignements sur la SNASST, visitez le site.

Mot de la fin xx

Le 28 Avril - Une journée pour se souvenir et réfléchirprint this article

En 2008, 1 036 personnes ont perdu la vie au travail au Canada - plus de 2 décès par jour. En outre, 942 478 travailleurs ont été blessés ou sont tombés malades.

Le 28 avril, c'est le Jour de deuil national. Cette journée-là, le drapeau canadien sera hissé à mi mât sur la Colline du Parlement et au CCHST. Les travailleurs allumeront des bougies, porteront des rubans et des brassards noirs et se recueilleront en silence pendant quelques minutes en souvenir des personnes décédées ou blessées au travail.

Le CCHST souhaite que la célébration annuelle de cette journée renforce la résolution de mettre en place des conditions sécuritaires pour tous dans les lieux de travail. Ce jour choisi pour honorer les personnes décédées doit tout autant être un appel à la vie, à la protection des personnes qui nous entourent.

Pour obtenir de plus amples renseignements sur le Jour de deuil national.

Dans les nouvelles

Toutes petites, mais importantes, modifications concernant le SIMDUTprint this article

Si vous êtes responsable de la classification des produits selon le SIMDUT et de la rédaction de fiches signalétiques (FS) conformes au SIMDUT, vous serez intéressé au plus haut point par les récentes modifications apportées au Règlement sur les produits contrôlés (RPC) qui établit les exigences relatives au Système d'information sur les matières dangereuses utilisées au travail (SIMDUT). En vertu de la Loi sur les produits dangereux (LPD), la modification DORS/2010-38 du RPC, publiée et entrée en vigueur le 23 février 2010, traite de diverses questions concernant la classification des risques et dangers ainsi que les renseignements fournis dans les fiches signalétiques.

Voici l'essentiel de ces modifications :


  • Auparavant, le fournisseur devait divulguer sur la fiche signalétique les renseignements précis spécifiés dans la réglementation ainsi que " tout autre renseignement sur les dangers du produit contrôlé que le fournisseur connaît ou devrait raisonnablement connaître ". [RPC, paragraphe 12(11)] Un examen de la réglementation a permis d'établir que la LPD n'autorise pas le RPC à stipuler " connaît ou devrait raisonnablement connaître ". Les articles modifiés prescrivent maintenant la divulgation dans les FS de " tout autre renseignement, y compris toute preuve fondée sur des principes scientifiques reconnus, dont dispose le fournisseur sur les dangers du produit contrôlé ou, s'il y a lieu, d'un produit, d'une matière ou d'une substance ayant des propriétés similaires. "

    Le paragraphe 33(2) révisé énumère maintenant le type de renseignements additionnels fondés sur des principes scientifiques dont le fournisseur peut se servir pour déterminer si un produit, une matière ou une substance satisfait ou non aux exigences de classification concernant la catégorie D - Matières toxiques et infectieuses :

    1. les résultats d'autres essais auxquels a été soumis le produit, la matière ou la substance;

    2. s'il y a lieu, les résultats d'essais auxquels a été soumis tout produit, toute matière ou toute substance ayant des propriétés similaires;

    3. toute autre preuve fondée sur des études ou des données épidémiologiques relatives soit au produit, à la matière ou à la substance, soit, s'il y a lieu, à tout produit, à toute matière ou à toute substance ayant des propriétés similaires.

  • En ce qui concerne les exigences relatives à la classification des risques et dangers, l'énoncé " une évaluation et une opinion scientifique fondées sur les résultats d'essais " [paragraphe 33(1)] a été jugé trop subjectif. Les fournisseurs doivent maintenant utiliser l'énoncé " se fonde sur… des preuves établies en fonction de principes scientifiques reconnus… " pour préciser les données sur lesquelles ils fondent leurs décisions à l'égard de la classification.

  • Dans le passé, une matière infectieuse (division 3 de la catégorie D) était définie telle " un organisme et ses toxines sont classés dans la division 3… s'il a été démontré ou s'il y a des motifs raisonnables de croire que l'organisme provoque la maladie chez les humains ou les animaux ". Cette définition a été remplacée par " un organisme et ses toxines sont classés dans la division 3… s'il a été démontré que l'organisme provoque la maladie chez les humains ou les animaux ou en est une cause probable ". [article 64]


Les modifications apportées au RPC visent à clarifier les dispositions de ce règlement en vertu de l'autorisation législative conférée par la LPD et à obtenir une plus grande uniformité entre les versions anglaise et française du RPC.

Vous pouvez lire le texte intégral de ces modifications dans la Gazette du Canada.

Site officiel du SIMDUT.

Consultez sans frais la classification du SIMDUT, du CCHST.

Classification des produits chimiques selon le SIMDUT, de la CSST.

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