« Addressing Inequities in Personal Protective Equipment »
Ashley: Bonjour et bienvenue au balado De la SST pour emporter! du CCHST. Ce n’est un secret pour personne que depuis très longtemps, l’équipement de protection individuelle (EPI) est conçu et commercialisé pour des types précis de travailleurs et de morphologies. Les travailleurs dont le corps ne correspond pas à ces modèles en particulier doivent porter de l’équipement inconfortable, mal ajusté et posant même des risques pour leur sécurité. Heureusement, les temps sont en train de changer et désormais, il est reconnu que l’EPI doit pouvoir s’ajuster à diverses morphologies. Des chercheurs comme notre invité d’aujourd’hui se penchent donc sur la question pour faire avancer le dossier. Amin Yazdani est fondateur et directeur général du Canadian Institute for Safety, Wellness and Performance au collège Conestoga, professeur associé à l’Université de Waterloo, ainsi que président du comité d’éthique de la recherche et professeur associé à la Pacific Coast University for Workplace Health Sciences (université Pacific Coast pour les sciences de la santé en milieu de travail). Ses recherches portent sur des solutions novatrices de prévention des blessures en milieu de travail, y compris la question des inégalités entourant l’EPI. Monsieur Yazdani, merci d’être avec nous.
Amin: Merci de m’avoir invité.
Ashley: Vous menez une nouvelle recherche passionnante sur l’équipement de protection individuelle et avez notamment recours à un numériseur corporel 4D. Pouvez-vous nous expliquer sommairement ce qui vous a poussé vers ce projet de recherche? Pourquoi le genre et les morphologies sont-ils problématiques lorsqu’il s’agit d’EPI?
Amin: Oui, je vais commencer par la première question : qu’est-ce qui m’a mené vers ce projet de recherche. L’un des principaux défis en matière de sécurité au travail est de veiller à ce que les travailleurs portent leur EPI en tout temps. Malgré le rôle essentiel de l’EPI dans la prévention des blessures et des maladies, comme vous le savez, plusieurs travailleurs négligent de porter un EPI pour diverses raisons qui concernent majoritairement l’ajustement et l’inconfort de l’EPI. L’EPI s’avère souvent inconfortable, chaud, lourd ou emprisonnant, ce qui entraîne une réticence à le porter en tout temps. Mettre et enlever l’EPI peut être considéré comme un processus long et peu pratique, surtout dans des milieux de travail au rythme rapide où la productivité et le rendement deviennent souvent plus importants que la santé et la sécurité des travailleurs, malheureusement. L’autre problème, c’est que l’EPI mal ajusté peut être dangereux en soi, car il peut glisser, restreindre le mouvement ou rester accroché à du matériel. On voit donc que l’incidence concerne non seulement la sécurité, mais aussi la productivité et le confort, ce qui mène à une diminution du rendement au travail et à un risque accru de blessure. Ces problèmes ne concernent donc pas uniquement l’EPI comme tel, mais aussi la conception ergonomique des outils et des postes de travail, qui sont l’une des principales causes d’indemnisation pour accidents au travail dans plusieurs industries au pays. Pour régler ces problèmes et rendre les milieux de travail plus inclusifs et mieux adaptés, surtout à la lumière des pénuries de main-d’œuvre et du besoin de prévenir les blessures en milieu de travail, on doit mettre en œuvre des solutions pratiques et efficaces, et ce, de façon très systématique. Pour ce faire, on doit se baser sur des données et adopter une approche collaborative impliquant des chercheurs, des fabricants et des fournisseurs ou distributeurs d’EPI et d’outils. Sans oublier les fabricants, syndicats, travailleurs syndiqués, établissements d’enseignement, formateurs, employeurs et décideurs. Tout le monde doit s’asseoir ensemble pour mieux comprendre les besoins et points de vue de chacun, afin d’en arriver à concevoir des solutions pratiques. Certains de vos auditeurs ignorent peut-être ce qu’est l’anthropométrie. Il s’agit de la science qui a pour objet les mensurations du corps humain. Elle utilise notamment les mesures de diverses caractéristiques corporelles et une base de données anthropométriques, qui comprend un ensemble de mesures corporelles individuelles et de données démographiques et que nous espérons mettre sur pied au cours des prochaines années. On n’utilise pas n’importe quelle donnée. Notre analyse porte sur des données canadiennes très précises. Il est essentiel de mettre en place l’infrastructure de données nécessaire pour que les fabricants d’outils et d’équipement, l’EPI, puissent concevoir de meilleurs produits pour les travailleurs canadiens. Sans ces données, les fabricants ne peuvent pas concevoir des produits adaptés à notre main-d’œuvre diversifiée. On a donc commencé à collaborer avec les fabricants d’EPI, d’outils et d’équipement pour répondre à ce besoin. Encore une fois, on est très enthousiaste parce que nous fournissons aux fabricants pour la première fois – et peut-être la seule – des données canadiennes afin qu’ils fabriquent leurs produits en fonction des travailleurs canadiens.
Ashley: Oui.
Amin: Et j’aimerais vous donner un exemple, qui explique comment tout cela a commencé. Il y a quelques années, j’ai dirigé l’élaboration de la norme sur la conception ergonomique des ambulances, la norme CSA D500, et nous avons repéré une lacune importante dans la disponibilité des données anthropométriques canadiennes qui permettraient d’éclairer la conception des ambulances. Le manque de données a donc compliqué la tâche des ingénieurs qui s’efforçaient de créer des ambulances à la fois sécuritaires et confortables pour les ambulanciers, qui travaillent souvent dans des environnements très stressants et exigeants sur le plan physique.
Ashley: Absolument.
Amin: Pendant l’élaboration de cette norme, il est donc devenu évident que le manque de données était un obstacle à la recherche de solutions adaptées à la main-d’œuvre canadienne. Ce cas illustre bien l’importance de notre recherche qui nous permettra, encore une fois, de recueillir les données nécessaires afin que les organisations puissent se conformer à la norme. Désolé de ma réponse plutôt longue!
Ashley: Pourriez-vous nous en dire un peu plus sur ces questions précises de genre? Ensuite, vous pourrez nous parler un peu des résultats obtenus dans vos laboratoires de recherche. De toute évidence, il s’agit d’une étude unique en son genre qui utilise la première technologie du genre au Canada. C’est très excitant.
Amin: Bien sûr. Donc, en ce qui concerne les problèmes de genre et de type corporel liés à l’EPI, il faut comprendre que le fond de l’enjeu concerne l’approche passe-partout adoptée pour la conception des produits d’EDI. Le genre et les types de corps sont des enjeux importants lorsqu’on parle d’équipement de protection individuelle, et ce, pour plusieurs raisons. Comme je l’ai mentionné plus tôt, depuis toujours, l’EPI est conçu en fonction du corps masculin moyen. Ce qui veut dire que de nombreux articles d’EPI, comme les casques de sécurité, les casques de protection, les gants, les bottes et les combinaisons, ne conviennent pas aux différences anatomiques des femmes. Par exemple, les femmes peuvent constater que les casques de sécurité ne s’ajustent pas bien ou que les bottes de travail sont inconfortables et ne les protègent pas adéquatement. Si votre EPI ne s’ajuste pas bien à votre morphologie, vous pourriez devoir le modifier, ce qui pourrait compromettre son efficacité. Ainsi, un EPI mal ajusté, un gilet de sécurité par exemple, qui restreint les mouvements, ou des vêtements trop amples qui peuvent s’accrocher à la machinerie peuvent même entraîner des blessures graves. Un sondage réalisé en 2022 par le Center for Construction Research and Training des États-Unis a révélé que 88 % des femmes exerçant un métier spécialisé ont de la difficulté à trouver de l’EPI adapté à leurs besoins et...
Ashley: 80 %!
Amin: 88 %. Et 77 % ont déclaré avoir été exposés à un danger en raison d’un EPI mal ajusté. Pensons à d’autres exemples, comme des gants trop grands qui peuvent réduire la dextérité de la main ou encore un harnais de sécurité mal adapté à une morphologie qui pourrait tout simplement ne pas retenir la personne en cas de chute. Le fait de ne pas porter un EPI adapté à notre morphologie peut donc avoir des conséquences très graves. Non seulement des conséquences sur la sécurité, mais aussi, comme nous l’avons mentionné plus tôt, sur la productivité et le confort, ce qui entraîne une diminution du rendement au travail et un risque accru de blessure. Et ce type de problèmes ne se règle pas tout seul! Des données de grande qualité sont essentielles pour surmonter ces difficultés et réussir à concevoir un EPI qui s’adapte bien aux diverses morphologies. Je vais maintenant revenir un peu en arrière pour vous expliquer ce que nous faisons en premier.
Ashley: Très bien.
Amin: On est très content d’utiliser une fois de plus notre technologie de recherche à la fine pointe de la technologie, qui est un système de numériseur corporel 4D révolutionnaire. On dispose également de numériseurs de pied tridimensionnels de trois pieds et d’un système d’évaluation des capacités fonctionnelles pour développer la seule base de données complète au monde sur les données anthropométriques et capacités fonctionnelles des travailleurs : la base de données Mosaic, c’est ainsi qu’on l’appelle. Il s’agit d’une occasion sans précédent qui profitera aux fabricants canadiens d’EPI et d’outils en les aidant à devenir plus concurrentiels sur le marché mondial, et qui aidera également les employeurs à se conformer à la législation, à protéger leurs précieux travailleurs, à éliminer les obstacles qui empêchent une main-d’œuvre diversifiée de se lancer dans certains secteurs et emplois, comme les métiers spécialisés, et surtout à assurer la sécurité et la productivité des travailleurs. Encore une fois, on remercie la Commission de la sécurité professionnelle et de l’assurance contre les accidents du travail de l’Ontario d’avoir reconnu l’importance que revêt la création de cette base de données, de soutenir les entreprises et de protéger les travailleurs. Il s’agit donc d’une occasion historique, et je crois que non seulement les travailleurs actuels, mais aussi les prochaines générations de travailleurs au Canada profiteront de cette base de données. Notre objectif est de pouvoir soutenir la conception, l’adoption et la mise en œuvre d’EPI, d’outils, de technologies et d’équipements inclusifs. Comme ces innovations seront conviviales et adaptées à la main-d’œuvre diversifiée du Canada, leur potentiel de réduction des blessures en milieu de travail est élevé. Concrètement, les données qu’on recueille, ce sont environ 100 mesures par personne. Si vous examinez les bases de données anthropométriques qui existent actuellement dans d’autres pays, vous constaterez qu’un nombre limité de mesures sont prises dans une posture statique. Avec cette technologie, on change cette façon de faire. On a été en mesure de recueillir beaucoup de données non seulement dans une posture statique, mais aussi en contexte dynamique. On est donc capable d’étudier les interactions. On peut veiller à ce que l’EPI soit conçu en fonction du type de tâche à effectuer et en tienne compte. Mais on vient tout juste de commencer ce projet complexe d’envergure. On a deux systèmes. L’un est notre laboratoire de recherche sur les métiers spécialisés et l’inclusivité, la diversité et l’équité, ou laboratoire STRIDE, situé sur le campus des métiers spécialisés du Collège Conestoga, et l’autre est le système mobile dans notre application mobile, qu’on a installé à divers endroits en Ontario pour recueillir les données. On collabore donc avec les fabricants d’EPI, d’outils, d’équipement et de technologie pour vraiment comprendre de quelle façon la conception et les produits pour les Canadiens doivent être améliorés. On observe aussi un fort intérêt pour la base de données Mosaic intégrée au projet et une excellente collaboration à ce sujet.
Ashley: J’imagine, oui!
Amin: Et, comme vous le savez, on travaille avec des employeurs, des syndicats, des travailleurs syndiqués et des fabricants de produits, de technologies et d’EPI, des acteurs qui ne participent pas toujours aux recherches sur la santé et la sécurité. Dans ce projet, ils sont tous très intéressés et impliqués. Et on a intégré les besoins dans notre protocole de collecte de données pour veiller à ce que les données répondent aux besoins des ingénieurs qui travaillent à améliorer la conception des produits, et répondent à ceux des personnes qui ont des besoins différents. De plus, on a de nouveau consulté plusieurs travailleurs pour vraiment comprendre les défis et problèmes qu’ils rencontrent et pour faire en sorte d’éliminer tout obstacle qui pourrait nuire à l’adoption de l’EPI amélioré, ce qui est aussi très important.
Ashley: Eh bien, c’est très intéressant. Nous avons vraiment hâte d’en apprendre davantage sur les résultats de votre recherche, Monsieur Yazdani. C’est excitant, les partenariats à l’horizon. Parlons un peu de quelques conseils pratiques pour les employeurs et les travailleurs. De quelles façons les employeurs peuvent-ils être proactifs afin de fournir de l’EPI qui s’ajuste correctement à chaque travailleur?
Amin: Eh bien, les employeurs peuvent prendre plusieurs mesures proactives. Ce qui est essentiel, c’est d’éviter d’avoir une approche passe-partout. En intégrant des données anthropométriques dans le processus décisionnel, les employeurs peuvent améliorer considérablement l’efficacité et l’inclusivité de l’EPI. En voici quelques exemples. Je crois que les employeurs peuvent effectuer des évaluations individuelles et utiliser des données anthropométriques pour s’assurer que l’EPI est adapté aux dimensions et aux formes corporelles particulières de chaque travailleur. Ils peuvent collaborer avec les fabricants et les distributeurs d’EPI pour cerner les produits qui offrent un large éventail de tailles et de styles. Encore une fois, on espère que la base de données Mosaic fournira beaucoup de ressources à ces fabricants et leur permettra de mieux répondre aux besoins des employeurs et des entreprises au pays. De plus, je crois que les employeurs peuvent choisir de l’EPI comprenant des caractéristiques réglables comme des sangles à boucle et des composants élastiques pour permettre un meilleur ajustement entre diverses formes et tailles corporelles. Mais encore une fois, l’aspect le plus important est d’examiner la conception et de s’assurer qu’elle convient au type de tâche à effectuer. C’est un aspect crucial à connaître. Ce que je veux dire, c’est que les employeurs doivent en quelque sorte examiner la fonction d’une tâche pour mieux comprendre ce qui est accompli afin de fournir un EPI qui convient au type de tâches à exécuter. Les données anthropométriques peuvent guider la conception de ces fonctions ajustables pour faire en sorte qu’elles soient efficaces et faciles à utiliser. Un autre aspect important de la responsabilité des employeurs concerne les essais d’ajustement réguliers, surtout pour les respirateurs et les harnais. Ici encore, les données anthropométriques peuvent jouer un rôle important dans l’élaboration de ces protocoles d’essais d’ajustement. On voit donc que les employeurs disposent de plusieurs ressources pour concevoir ces protocoles d’essais d’ajustement et veiller à ce qu’ils soient normalisés et efficaces. Un autre aspect, dont j’aurais possiblement dû parler plus tôt, concerne l’adoption d’une approche participative, notamment en organisant des ateliers où employeurs et employés peuvent collaborer avec les concepteurs, les fabricants et les distributeurs d’EPI pour créer ou concevoir de l’EPI qui réponde à leurs besoins particuliers. Il est donc important d’éviter une approche passe-partout. Tout simplement parce qu’elle ne fonctionne pas. Il s’agit peut-être en fait de l’une des principales raisons pour lesquelles nous avons tant de problèmes concernant la conception même de l’EPI. En effet, c’est pratique d’adopter cette approche passe-partout, mais elle ne marche pas. Une autre stratégie pourrait consister à offrir de la formation. Avoir un bon programme d’entretien de l’EPI et encourager les travailleurs à faire part de leurs commentaires au sujet de l’ajustement et du confort de l’EPI.
Ashley: C’est logique. Et qu’en est-il des travailleurs? Y a-t-il des choses qu’ils peuvent faire en milieu de travail lorsqu’ils n’ont pas accès à un EPI qui s’ajuste correctement à leur morphologie?
Amin: Oui. Vous savez, il y a plusieurs mesures proactives que les travailleurs peuvent prendre, mais ça se limite quand même à ce qui est offert sur le marché. Et malheureusement, si vous n’avez pas d’EPI adapté à votre morphologie sur le marché, vous savez, c’est assez difficile de pouvoir répondre à vos propres besoins. Vous devez avoir, et nous devons réellement tenir compte de cet aspect, en fait je pense qu’actuellement et même à l’avenir, l’une des choses les plus importantes que peut faire un travailleur, c’est de communiquer ses observations. Et c’est encore plus vrai s’il travaille pour une petite ou moyenne entreprise. Les employeurs doivent comprendre à quel point il est important de fournir de l’EPI qui s’ajuste aux morphologies. Vous savez que certaines petites et moyennes entreprises n’ont peut-être pas la capacité de se former sur ces sujets et de relever de tels défis parce qu’elles essaient de survivre et...
Ashley: de garder la tête hors de l’eau, oui.
Amin: Oui, et vous savez que c’est un fait, mais encore une fois, que leurs travailleurs leur parlent de l’importance d’avoir de l’EPI qui s’ajuste à eux peut souvent être très utile pour faire réaliser aux employeurs qu’ils doivent y porter attention. Pour relever ces défis, je pense que les travailleurs devraient également participer à tout programme d’essai d’ajustement offert par les employeurs. Ils devraient faire part de leurs commentaires à leurs employeurs sur l’ajustement et le confort de leur EPI. Encore une fois, la communication et la participation sont au cœur de la démarche. Les travailleurs devraient également se tenir au courant des derniers développements en matière d’EPI, de technologie et de normes. En effet, s’ils sont au courant des options offertes, ils seront mieux outillés pour demander de l’EPI mieux adapté pour eux-mêmes et leurs collègues. Je tiens simplement à souligner qu’il est important que les employeurs comprennent que s’il n’y a pas d’EPI qui s’ajuste adéquatement sur le marché, il est très difficile pour les travailleurs de les utiliser efficacement, comme nous le voulons. Je pense donc qu’il y a franchement beaucoup de travail à faire pour en arriver à ce que les fabricants disposent des données nécessaires. Ils doivent adopter une approche fondée sur des données probantes, puis concevoir les produits. Et c’est à ce moment que, je pense, les employeurs et les travailleurs pourront en bénéficier.
Ashley: Absolument. Vous ne pouvez pas accéder à un produit qui n’existe pas encore. N’est-ce pas?
Amin: Absolument.
Ashley: Y a-t-il autre chose que vous aimeriez dire à nos auditeurs?
Amin: Je crois que nous avons une occasion historique de bâtir une solide infrastructure de données au Canada, en tirant parti des connaissances des travailleurs canadiens pour les générations futures. Notre approche est unique en son genre. Nous utilisons une technologie de pointe et amenons la recherche appliquée directement dans des entreprises ontariennes, et visons pouvoir ensuite nous étendre au reste du pays. Je pense que nous avons plusieurs initiatives à grande échelle, y compris la base de données Mosaic, qui font progresser la recherche et les innovations en santé au profit des travailleurs et des entreprises du Canada. Nous sommes donc très heureux de travailler avec les employeurs, les travailleurs, les syndicats et les travailleurs syndiqués, les associations, les chercheurs, les décideurs et les organisations comme la vôtre pour faire de cette vision une réalité.
Ashley: Merci beaucoup de nous avoir fait profiter de votre temps et de votre expertise aujourd’hui, Monsieur Yazdani. Vous accomplissez un travail très important, aux retombées significatives, et nous avons vraiment hâte d’en apprendre davantage sur les résultats de vos recherches.
Amin: Merci.
Ashley: Pour de plus amples renseignements sur l’équipement de protection individuelle qui s’ajuste correctement, visitez notre site Web, CCHST.ca. Merci d’avoir été des nôtres.