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>Le rapport sur la santé et la sécurité

Volume 2, numéro 2, février 2004

Quoi de neuf?
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La moisissure n'a pas sa place... en milieu de travail

Si la moisissure peut être utile à l'extérieur, par exemple, pour décomposer les arbres tombés et les feuilles mortes, sa croissance à l'intérieur peut s'avérer nocive à la fois pour les biens et pour la santé. La moisissure peut graduellement endommager les matériaux de construction et l'ameublement, voire la structure du bâtiment, sans compter les risques qu'elle présente pour la santé des gens qui occupent l'immeuble infesté.

Une des principales caractéristiques des moisissures est leur capacité de se développer sans l'apport de la lumière du soleil. Il leur suffit d'une spore de moisissure viable, d'une source de nutriments et d'un peu d'humidité pour se développer. On les trouve souvent dans des endroits humides, sombres et cachés. Les spores de moisissures peuvent être libérées dans l'air lorsque des objets qui en sont couverts sont dérangés. L'exposition se produit lorsque des spores sont inhalées.

L'exposition à la plupart des moisissures n'entraîne en général aucun symptôme chez les personnes en santé, mais certaines moisissures peuvent s'avérer dangereuses pour les personnes allergiques ou souffrant d'autres problèmes de santé. Les personnes qui souffrent d'asthme, de bronchite, de rhume des foins ou de diabète mal contrôlé ou dont le système immunitaire est affaibli sont plus susceptibles de réagir aux moisissures.

De plus, la plupart des moisissures produisent des mycotoxines, des sous produits toxiques pour l'humain. Ces toxines peuvent épuiser lentement le système immunitaire et mener à des problèmes allergiques ou respiratoires.

Les symptômes les plus fréquemment signalés sont l'écoulement nasal, l'irritation des yeux, les éruptions cutanées, la toux, la congestion et l'aggravation de l'asthme. Les personnes très allergiques aux moisissures peuvent éprouver des symptômes plus graves comme la fièvre ou l'essoufflement. La moisissure peut causer des infections pulmonaires chez les personnes atteintes de maladies chroniques, notamment de maladies respiratoires obstructives.

La prévention demande de la sensibilisation et des efforts, mais ces efforts sont de loin inférieurs à ceux qui sont nécessaires pour enrayer les moisissures. Un truc simple : Les moisissures peuvent se développer pratiquement n'importe où et sur n'importe quel type de surface en autant qu'il y ait de l'humidité. En réduisant l'humidité à l'intérieur, on réduit les risques d'être aux prises avec des moisissures.

Dans la plupart des bâtiments toutefois, l'humidité ne peut être évitée. Depuis les années 70, des changements dans les méthodes de construction ont fait en sorte que les bâtiments sont extrêmement isolés et moins bien ventilés. Peu importe l'âge d'un bâtiment, il est presque impossible de prévenir les fuites et les déversements d'eau, lesquels constituent la deuxième source la plus fréquente de moisissures. Toutefois, un séchage minutieux, associé à l'élimination du matériel endommagé au besoin, permettra de prévenir ou de limiter la croissance de moisissures.

Les efforts de prévention devraient comprendre des inspections, un entretien adéquat et la réparation rapide de toute fuite au niveau de la plomberie ou de la structure du bâtiment.

Voici certaines astuces permettant de prévenir les moisissures :

  • Détecter la condensation et les taches d'humidité.
  • Prévenir la condensation en augmentant la température de la surface, en améliorant l'isolation ou en augmentant la circulation d'air, ou encore, en réduisant l'humidité par la réparation des fuites et, selon l'air extérieur, en ayant recours à la ventilation ou à la déshumidification.
  • S'assurer que les bacs d'égouttement du système de chauffage, de ventilation et de climatisation (HVAC) sont propres, s'écoulent adéquatement et ne sont pas obstrués.
  • Respecter les mesures d'inspection et d'entretien de routine prévues, notamment le remplacement des filtres.
  • À l'intérieur, maintenir l'humidité relative en deçà de 70 p. 100 (25 à 60 p. 100 si possible).
  • Faire évacuer l'humidité produite par certains appareils, comme les séchoirs, à l'extérieur si possible.
  • Munir les cuisines et les salles de bain de dispositifs de ventilation conformes aux exigences du code applicable.
  • Veiller à ce que les bâtiments soient munis de dispositifs de drainage adéquats et à ce qu'il y ait une pente descendante à partir de leur fondation.

Pour remédier aux problèmes de moisissures, il faut déceler les conditions ayant favorisé leur croissance et les éliminer, en plus de prendre les mesures nécessaires pour éliminer adéquatement le matériel endommagé. La protection de la santé et de la sécurité des occupants et des personnes chargées de la décontamination doit être la priorité absolue. Cela est d'autant plus vrai si l'on sait que le système de chauffage, de ventilation et de climatisation est contaminé, ou si l'on craint qu'il le soit, car les moisissures pourraient alors se répandre dans tout le bâtiment. Si les dommages ont été causés par un refoulement d'égout ou une autre source d'eau contaminée, un professionnel qualifié doit être consulté.

Les plans de décontamination peuvent varier grandement selon l'importance et la complexité des travaux. En général, il ne suffit pas de tuer les moisissures (avec un biocide par exemple), et ce, parce que des sous-produits chimiques (toxines) peuvent être présents même dans des moisissures mortes.

Les méthodes précises à utiliser dépendront du type de matériel touché et de l'étendue de la contamination. Pendant l'intervention, le personnel de nettoyage formé devrait utiliser l'équipement de protection adéquat, comme des appareils respiratoires et des gants.

Voici certaines de ces méthodes :

Aspirateurs de liquide
Ces appareils peuvent être utilisés pour aspirer l'eau accumulée sur les planchers, les tapis et les surfaces dures, mais ne devraient pas être utilisés sur du matériel poreux, comme le placoplâtre. S'il n'y a pas suffisamment de liquide, les spores pourraient être aspirées à l'intérieur. Il est également important de nettoyer l'équipement étant donné que les spores de moisissures peuvent y adhérer.

Essuyer à l'aide d'un chiffon humide
Les moisissures peuvent en général être éliminées des surfaces non poreuses en essuyant ou en frottant celles ci avec de l'eau de javel puis en les asséchant soigneusement pour empêcher la prolifération. Un équipement de protection adéquat (appareil respiratoire) doit être utilisé pour éviter l'inhalation des vapeurs dégagées par le produit.

Aspirateur filtrant à haute efficacité contre les particules (HEPA)
Les aspirateurs HEPA (filtre à haute efficacité contre les particules) sont recommandés pour le nettoyage final de la zone touchée et pour éliminer la poussière qui s'est déposée à l'extérieur de cette zone. Il faut s'assurer que le filtre est bien fixé de façon à ce que la totalité de l'air le traverse. Un équipement de protection doit être utilisé pour remplacer le filtre et pour placer le filtre souillé et son contenu dans des sacs et des contenants imperméables.

Utilisation de biocides
L'utilisation d'un biocide, comme l'eau de javel, ne fait pas partie des mesures normales recommandées au cours des procédures de décontamination. Dans la plupart des cas, il est impossible de réellement stériliser les lieux; les spores de moisissures demeureront présentes dans une concentration similaire à celle de l'air extérieur. La bonne nouvelle? Les spores en circulation ne causeront pas davantage de dommages une fois que le taux d'humidité dans le bâtiment aura été corrigé.

Les fongicides mis au point pour un usage à l'extérieur, comme l'hexachlorobenzène, les composés organomercuriels, le pentachlorophénol, les ophthalimides et les dithiocarbamates ne doivent pas être utilisés à l'intérieur, car, dans un espace clos, ils peuvent être extrêmement toxiques pour les humains et les animaux.

En conclusion, les moisissures n'ont pas leur place à l'intérieur et doivent être prévenues à la source : éliminez l'humidité et la moiteur!

L'information présentée dans cet article vise uniquement à offrir un aperçu des principes de base et ne constitue pas un guide complet de lutte contre les moisissures. Il est fortement recommandé de consulter des experts et de faire appel à du personnel de nettoyage formé pour mener à bien la décontamination.

Alertes au danger
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Protection des personnes travaillant seules

Le ministère du Travail du gouvernement de Terre-Neuve et Labrador cherche à sensibiliser le public aux risques du travail en solitaire en vue de mieux protéger ce type de travailleurs. La province a publié récemment Working Alone, Safely Guidelines for Employers and Employees, des lignes directrices complètes faisant état des nombreux risques auxquels sont exposés les employés travaillant seuls ainsi que des mesures pouvant être prises, à la fois par le travailleur lui-même et par son employeur, en vue de garantir leur sécurité.

En vertu de la loi sur la santé et la sécurité au travail de Terre-Neuve et Labrador, les employeurs doivent prendre toutes les mesures raisonnables pour protéger les travailleurs, y compris par la création de pratiques de travail sécuritaires. Ils doivent tenir compte des nombreuses situations où les travailleurs sont isolés ainsi que des risques particuliers qui sont présents sur leurs lieux de travail. Les employeurs doivent établir, en fonction de ces risques, des procédures et des politiques en matière de santé et de sécurité et s'assurer que les employés les connaissent et les respectent.

Le travail en isolement est une réalité du quotidien pour bon nombre d'employés - du commis de dépanneur, au chauffeur de camion, en passant par la réceptionniste isolée travaillant dans un grand et fréquenté bureau. La recherche indique que ce sont les personnes qui travaillent dans les industries suivantes qui sont le plus à risque d'être victimes de vols et d'agressions au travail :

  • Points de vente d'alcool
  • Stations service
  • Bijouteries
  • Dépanneurs
  • Comptoirs de restauration
  • Taxis

Dans tous les cas, on encourage les employeurs à diminuer les risques en réduisant autant que possible le travail en solitaire, et ce, en adoptant des horaires et des procédures adéquates. Voici d'autres mesures pouvant être prises pour améliorer la sécurité des travailleurs :

  • Évaluer les risques présents sur le lieu de travail. (Pour de plus amples renseignements, cliquer sur le lien fourni plus bas.)
  • Enquêter sur les incidents dans le milieu de travail et sur ceux survenus dans des milieux de travail similaires.
  • Prendre des mesure correctives pour prévenir ou réduire au minimum les risques potentiels liés au travail en solitaire (p. ex. mettre en place des procédures permettant de réduire les sommes d'argent conservées sur place).
  • Offrir une formation et une éducation adéquates.
  • Signaler toutes les situations et tous les incidents (y compris ceux qui ont failli se produire) dans le cadre desquels le travail en isolement a aggravé les choses. Analyser les rapports et apporter au besoin des changements à la politique de l'organisation.
  • Mettre en place des moyens de surveillance (visuelle ou sonore) permettant de vérifier la situation de l'employé. Établir des procédures de pointage formelles et les respecter.
  • Pour la plupart des travailleurs isolés, le téléphone constitue le principal mode de contact. S'assurer qu'il y a un téléphone à portée de la main. Utiliser d'autres moyens lorsque le téléphone conventionnel n'est pas accessible.
  • S'assurer qu'une personne qualifiée se tient prête à réagir immédiatement à tout signe de détresse.
  • Inciter les employés à demander l'aide de la police ou des services de sécurité lorsqu'ils se sentent en danger.
  • Effectuer les tâches à haut risque pendant les heures d'affaire normales ou lorsqu'un autre travailleur est en mesure d'apporter son assistance en cas d'urgence.
  • Si possible, installer l'employé dans un lieu très visible.
  • Permettre le recours à un système de jumelage dans les situations à haut risque.
  • Au besoin, utiliser un système de sécurité, comme des caméras de surveillance et des miroirs. Veiller à obtenir le consentement des employés avant d'utiliser un tel système.

Réponses SST
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Prévention des troubles musculo-squelettiques

Nombreux sont les termes employés pour parler des foulures et des entorses : lésions attribuables au travail répétitif, microtraumatismes répétés, traumatisme d'accumulation, syndrome de la surutilisation, névralgie cervico-brachiale professionnelle... Tous décrivent au moins un des aspects du problème, sans jamais l'englober complètement. Les effets de ce que l'on appelle plus justement les troubles musculo-squelettiques liés au travail sont néanmoins clairs; le syndrome du canal carpien, la tendinite, le syndrome du défilé thoraco brachial et le syndrome de la tension cervicale n'en sont que quelques exemples.

Les bras et les mains sont mis à contribution dans presque toutes les professions. C'est pourquoi la plupart des troubles musculo-squelettiques touchent les mains, les poignets, les coudes, le cou et les épaules. Lorsque le travail sollicite les jambes, les troubles peuvent aussi toucher les genoux, les hanches, les chevilles et les pieds. En fait, il est reconnu que ces troubles, en plus d'être très douloureux, entraînent une perte de productivité et représentent un fardeau économique.

Compte tenu de l'incidence élevée de ces troubles et de l'intérêt qu'ils soulèvent (le NIOSH les a placés au second rang de ses priorités, juste derrière les matières dangereuses), on met de plus en plus l'accent sur les programmes ergonomiques visant à prévenir ce mal qui afflige tant les employés de bureau que les travailleurs d'usine.

Les troubles musculo squelettiques sont associés à certaines pratiques de travail, notamment :

  • Postures fixes ou contraignantes
  • Répétition continuelle des mouvements
  • Pression concentrée sur de petites parties du corps, comme la main ou le poignet
  • Rythme de travail qui ne permet pas une récupération suffisante entre les mouvements

En général, les troubles sont le résultat de la combinaison et de l'interaction de divers facteurs.

Le fait de questionner les travailleurs au sujet de leur santé s'inscrit dans un programme ergonomique efficace de prévention des troubles musculo squelettiques. Un sondage sur les symptômes (voir lien ci-dessous) permet de savoir si les travailleurs éprouvent de l'inconfort, des douleurs ou des incapacités pouvant avoir un lien avec leurs tâches. Des mesures appropriées peuvent ensuite être prises.

Le mieux reste encore d'éliminer les risques à la source. Dans ce cas-ci, la principale source est la répétitivité du travail. Par conséquent, on devrait s'efforcer d'éviter les mouvements répétés. Pour se faire, on peut avoir recours à la mécanisation, à la rotation des postes, à la diversification et l'enrichissement des tâches ainsi qu'au travail d'équipe. Lorsqu'il s'avère impossible d'éliminer les mouvements répétitifs, des stratégies de prévention fondées sur la configuration du poste de travail et la conception de l'équipement ainsi que sur les pratiques de travail devraient alors être considérées.

Nouvelles sur nos partenariats
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Publication d'une étude manitobaine exhaustive sur les accidents de travail

Un rapport exhaustif sur les accidents de travail au Manitoba, issu des efforts conjoints de la Commission des accidents du travail (CAT) et de la Division de la sécurité et de l'hygiène du travail (DSHT) du Manitoba, montre sous un jour nouveau les secteurs où l'on doit accroître la prévention.

Voici certaines statistiques révélées dans ce rapport intitulé > :

  • D'une valeur élevée de 5,8 en 2000, le taux d'accidents avec perte de temps est passé à 5,2 en 2001 puis à 5,0 en 2002, ce qui représente une réduction de 14 %.
  • Le secteur manufacturier englobe 17 % des travailleurs, mais est à l'origine de 35 % des demandes d'indemnisation présentées à la CAT. Avec 9,9 demandes liées à des accidents avec perte de temps pour 100 équivalents temps plein, c'est aussi le secteur industriel où l'on observe le taux le plus élevé pour l'ensemble des accidents.
  • Les sous-secteurs de l'industrie dont les taux d'accidents avec perte de temps se situent nettement au dessus de la moyenne provinciale sont, entre autres, la fabrication de véhicules (16,8 %), la transformation de la viande (14,3 %), la métallurgie (14,2 %), la transformation du bois (11,2 %) et le camionnage (9,1 %).
  • Accidents de travail mortels (excluant les non-employés/visiteurs) : en 2000, 2001 et 2002, respectivement 23, 28 et 17 travailleurs sont décédés à la suite d'une exposition à des dangers aigus au travail. La CAT a approuvé 15 demandes d'indemnités en 2000, 14 en 2001 et 10 en 2002.
  • En 2002, l'âge moyen des travailleurs blessés a grimpé à 37 ans chez les hommes et à 39 ans chez les femmes.
  • Plus de la moitié des blessures avec perte de temps sont des troubles musculo squelettiques, dont la majorité sont des foulures et des entorses.
  • Les blessures aux mains et aux doigts constituent le quart de toutes les blessures.

Le rapport compte trois grandes sections : les taux d'accidents, les accidents mortels et les caractéristiques des travailleurs blessés et des demandes d'indemnités approuvées. Il deviendra LA référence de la province pour toutes les statistiques de ce genre. > La ministre a ajouté que c'est la toute première fois que la CAT et la DSHT disposent d'un seul ensemble de données sur les accidents de travail mortels.

La CAT et la DSHT communiquent également les conclusions du rapport aux travailleurs de toute la province. Ces conclusions sont en fait au cœur de la nouvelle campagne de sensibilisation >. Lancée en janvier, la première publicité dans le cadre de cette campagne tourne autour de la chanson pour enfants >. Elle cible les parties du corps les plus sujettes aux blessures professionnelles et se fonde sur le modèle de gestion des risques personnels mis de l'avant dans les campagnes publicitaires précédentes.

Nouvelles du CCHST
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La Journée de sensibilisation aux LATR est de retour!

Une étude publiée récemment par Statistique Canada révèle que les lésions attribuables au travail répétitif (LATR) ont une incidence croissante. En 2001, environ 10 p. 100 des adultes au Canada (2,3 millions de personnes) étaient atteints de LATR suffisamment graves pour nuire à leurs activités quotidiennes. L'étude conclut que la plupart de ces blessures sont attribuables à des activités professionnelles et établit un lien direct entre les LATR et le stress.

Ces conclusions font ressortir encore plus la pertinence de promouvoir la 5e Journée internationale de sensibilisation aux LATR, qui se tient le 29 février, seul jour > de l'année. Les travailleurs, les professionnels de la santé et de la sécurité au travail, les professionnels des soins de santé et les autres intervenants profitent de cette journée pour sensibiliser le public aux lésions attribuables au travail répétitif et à la nécessité de prendre des mesures en matière de prévention, de réadaptation et d'indemnisation.

Le terme générique >, ou >, est utilisé pour décrire un ensemble d'affections douloureuses touchant les tendons, les muscles, les nerfs et les articulations au niveau du cou, du haut et du bas du dos, du torse, des épaules, des bras et des mains. Ces affections peuvent être causées par des tâches fréquentes et répétitives ou par des postures contraignantes. Les TMSLT constituent un grave problème de santé au travail partout dans le monde. Si elles se manifestent d'abord par la souffrance et la douleur, ces blessures peuvent dégénérer en troubles invalidants. La prévention à la source et l'adoption de pratiques de travail adéquates sont les deux principaux modes de prévention des TMSLT.





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