Centre canadien d'hygiène et de sécurité au travail
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>Le rapport sur la santé et la sécurité

Volume 2, num�ro 3, mars 2004

Quoi de neuf?
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Jeunes et nouveaux travailleurs

Chaque �t�, les jeunes partent � la recherche d'un emploi. Trouver un nouvel emploi est la principale pr�occupation des jeunes et des nouveaux travailleurs, par contre la possibilit� d'�tre bless� au travail effleure rarement leur esprit. Les jeunes travailleurs en particulier ne s'attendent pas � ce que �a leur arrive; malheureusement, c'est souvent le cas. James Wright, 18 ans, est tomb� de 50 pieds d'une �chelle et est maintenant paralys� de fa�on permanente � partir de la taille. Lauren Barwick a perdu l'usage de ses jambes � 24 ans lorsqu'une balle de foin l'a renvers�e et lui a bris� le dos, alors qu'elle travaillait dans un ranch qui fournit des chevaux pour des films. Tim Hickman a �t� mortellement bless� � son travail dans une ar�na lorsque la surfaceuse a explos�.

Un jeune travailleur sur sept est bless� au travail au Canada. En 1998, plus de 68 000* blessures avec perte de temps et 57* d�c�s impliquant des travailleurs entre 15 et 24 ans sont survenus dans ce pays. Pourquoi les jeunes travailleurs sont-ils particuli�rement enclins � souffrir d'une blessure ou d'une maladie professionnelle? Les raisons varient. Les jeunes peuvent quelquefois �tre irr�alistes quand il s'agit de leur propre mort. Ils sont d�sireux d'impressionner les autres et d'accepter de nouveaux d�fis. De plus, en tant que travailleurs inexp�riment�s, ils peuvent ne pas conna�tre ou ne pas comprendre les risques pr�sents sur le lieu de travail ou les mesures � adopter pour �viter les blessures, et peuvent �tre r�ticents � poser des questions.

Jeunes ou nouveaux travailleurs - ce qu'il faut savoir
Il faut savoir que tous les travailleurs ont le droit l�gal de travailler dans un lieu de travail s�curitaire. Votre employeur a la responsabilit� de vous prot�ger et il le sait! Donc, lorsque vous commencez un nouvel emploi, comprenez vos droits et n'h�sitez pas � poser des questions :

  • Quels sont les risques li�s � mon emploi?
  • Quels sont les autres risques (bruit, produits chimiques, rayonnement) que je devrais conna�tre?
  • Est-ce qu'on m'offrira une formation portant sur la s�curit� au travail? Dans l'affirmative, quand?
  • Des r�unions pour discuter de la s�curit� ont-elles lieu?
  • S'attendra-t-on � ce que je porte des v�tements de protection? Recevrai-je une formation sur leur utilisation? Dans l'affirmative, quand?
  • Recevrai-je une formation portant sur les proc�dures d'urgence (incendie, d�versement chimique)? Dans l'affirmative, quand?
  • O� sont situ�s les extincteurs d'incendie, les trousses de premiers soins et les autres �quipements d'urgence?
  • Que dois-je faire si je me blesse? Qui sont les secouristes?
  • Quelles sont mes responsabilit�s en mati�re de sant� et de s�curit�?
  • � qui dois-je m'adresser si j'ai des questions en mati�re de sant� et de s�curit�?

Les employeurs peuvent contribuer � assurer la s�curit� des jeunes et des nouveaux travailleurs
Les nouveaux travailleurs doivent recevoir une formation avant de commencer un nouvel emploi. L'employeur doit fournir � ces travailleurs des instructions claires et fr�quentes les premi�res semaines. Certains peuvent crouler sous les instructions, c'est pourquoi il faut les r�p�ter � plusieurs reprises.

En plus de fournir la formation, les employeurs doivent bien faire comprendre aux jeunes travailleurs qu'il est parfaitement normal de poser des questions lorsqu'on ignore ou doute de quelque chose. Plus leur vision sera ax�e rapidement sur la s�curit�, mieux cela vaudra.

Les employeurs doivent s'interroger � savoir si une t�che (travail) convient ou non � un jeune travailleur avant de lui confier. Les emplois qui n�cessitent une longue formation, un niveau �lev� d'habilet� ou de nombreuses responsabilit�s, ou qui comportent des t�ches pr�sentant des risques - notamment travailler seul ou avec des produits chimiques - conviennent habituellement mieux � des travailleurs plus exp�riment�s.

Quelquefois, en raison d'un malentendu, un jeune travailleur peut d�cider << d'aider >> un coll�gue en p�riode de ralentissement ou modifier les t�ches de fa�on inattendue et �ventuellement dangereuse. Bien qu'ils veuillent bien faire, les jeunes travailleurs doivent faire l'objet d'une supervision rapproch�e pour s'assurer qu'ils ne s'�cartent pas des m�thodes de travail �tablies et s�curitaires.

Il existe des ressources con�ues pour les jeunes travail

Alertes au danger
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Exposition respiratoire � des ar�mes alimentaires et maladies pulmonaires

Le National Institute for Occupational Safety and Health (NIOSH) a �mis une alerte au danger destin�e aux travailleurs de l'industrie alimentaire. L'alerte recommande aux employeurs de limiter l'exposition respiratoire des travailleurs aux ar�mes alimentaires et � leurs ingr�dients sur les lieux de travail o� de telles substances sont fabriqu�es ou utilis�es. Les travailleurs expos�s peuvent �tre susceptibles de souffrir d'une maladie pulmonaire, selon les donn�es �tablies par le NIOSH.

L'alerte a �t� �mise � la suite d'une enqu�te men�e dans une usine fabriquant des sacs de ma�s souffl� o� des travailleurs ont souffert de bronchiolite oblit�rante, une maladie pulmonaire grave. Des cas de maladies pulmonaires similaires sont apparus dans d'autres usines o� l'on utilise ou fabrique des ar�mes. Les �valuations des risques pour la sant� effectu�es par le NIOSH laissent entendre que les sympt�mes r�sultent d'une exposition � l'inhalation de concentrations a�roport�es �lev�es de certains ar�mes ou de leurs ingr�dients sous forme de vapeur, de poussi�res ou de brouillard. Les tests effectu�s sur des animaux r�v�lent que le fait d'inhaler des vapeurs g�n�r�es par un ar�me de beurre chauff� utilis� dans la production de sacs de ma�s souffl� pour four � micro-ondes cause des blessures graves aux voies respiratoires.

La bronchiolite oblit�rante est caract�ris�e par une inflammation et une cicatrisation des bronchioles, les plus petites voies des poumons. La maladie peut provoquer une dyspn�e grave et invalidante � l'effort. Les autres sympt�mes comprennent une toux (habituellement sans mucus), la fi�vre, des sueurs nocturnes, une perte de poids, une irritation des yeux, de la peau, du nez et de la gorge, et, dans certains cas, des br�lures chimiques aux yeux. De fa�on g�n�rale, l'apparition et l'�volution sont graduelles; toutefois, des sympt�mes graves non soulag�s par des traitements m�dicaux peuvent appara�tre soudainement. Dans le cas des travailleurs qui ne sont plus expos�s aux produits chimiques depuis de nombreuses ann�es, la toux peut diminuer graduellement, mais l'essoufflement � l'effort persistera.

Les m�langes chimiques utilis�s dans les ar�mes alimentaires sont souvent complexes. Bien qu'il existe des donn�es sur la s�curit� portant sur ces produits chimiques, toutes les normes ou les limites d'exposition existantes sont �tablies en fonction de l'ingestion de petites quantit�s de ces produits chez les humains. Aucune norme ou limite n'aborde actuellement l'inhalation de ces produits par les travailleurs de l'industrie.

Le NIOSH demande de l'aide quant � pr�venir les maladies pulmonaires et autres affections chez les travailleurs qui utilisent ou fabriquent des ar�mes. Il recommande d'instaurer des mesures de contr�le (remplacement du produit par un autre moins nocif, mesures d'ing�nierie, mesures administratives, sensibilisation, �quipement de protection individuelle et surveillance de l'exposition et de la sant� des travailleurs). L'alerte intitul�e NIOSH Alert: Preventing Lung Disease in Workers Who Use or Make Flavorings expose ces mesures et d'autres directives pratiques visant � reconna�tre et � r�duire les risques professionnels �ventuels.

Réponses SST
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Violence au travail

La plupart des gens croient que la violence en milieu de travail d�signe les agressions physiques; il s'agit en fait d'un probl�me beaucoup plus complexe. La violence au travail englobe tous les actes faisant d'une personne la victime de menaces, d'intimidation, de mauvais traitements ou de brutalit�s en milieu de travail ou dans le cadre de son travail (les incidents peuvent survenir hors du lieu de travail). Un vendeur qui re�oit des appels mena�ants d'un client � la maison en est un bon exemple.

La violence au travail constitue un probl�me qui peut engendrer de graves perturbations au travail et qui peut avoir des cons�quences extr�mement graves sur les victimes. Quelle que soit la forme de l'acte de violence (physique, verbale, psychologique ou sexuelle), ses cons�quences peuvent appara�tre imm�diatement ou � long terme.

Les agresseurs peuvent �tre des coll�gues, des clients ou des personnes n'ayant aucun lien direct avec le travail. L'acte violent peut �tre caus� par le stress professionnel ou personnel, un sentiment d'inf�riorit� ou des attitudes discriminatoires envers les autres.

Bien qu'il soit impossible de pr�dire le comportement d'une autre personne, il existe des m�thodes visant � r�duire les risques de violence au travail.

Ce qu'il faut savoir
Certains facteurs li�s au travail peuvent augmenter le risque de violence, notamment :

  • Travailler avec le public
  • Manipuler de l'argent, des objets de valeur ou des m�dicaments sur ordonnance
  • Effectuer des inspections ou des t�ches li�es � l'application de la loi
  • Offrir des services, des soins, des conseils ou de la formation
  • Travailler avec des personnes instables
  • Travailler dans des endroits o� l'on sert de l'alcool
  • Travailler seul ou en petit nombre, ou dans des endroits isol�s ou peu fr�quent�s
  • Travailler dans un milieu communautaire ou dans un milieu de travail mobile
  • Travailler en p�riode de changement organisationnel intense

Le risque d'�tre victime de violence est accru � certains moments :

  • tard le soir et aux petites heures du matin,
  • p�riode de d�claration des imp�ts,
  • date d'�ch�ance des comptes de services publics,
  • No�l,
  • jours de paye,
  • bulletins et rencontres avec les parents,
  • �valuations de rendement.

Que peuvent faire les employeurs?
L'�tape la plus importante : la direction doit affirmer sa volont� de mettre en �uvre une politique �crite visant � pr�venir la violence. La politique doit comprendre une d�finition de <>, de m�me que des exemples de comportements inacceptables (m�me si aucun incident n'est survenu sur le lieu de travail) et de conditions de travail. Elle doit �galement sp�cifier les cons�quences li�es au fait de prof�rer des menaces ou de commettre un acte violent, exposer les mesures de pr�vention, encourager le signalement de tous les incidents et affirmer le soutien entier de la direction aux victimes de tels actes.

�valuer les risques en identifiant les facteurs �num�r�s ci-dessus et en examinant tous les ant�c�dents de violence survenus au travail et dans d'autres lieux de travail similaires.

S'assurer que tous les employ�s sont sensibilis�s aux questions de violence et qu'ils connaissent les politiques et les marches � suivre de l'entreprise.

Examiner la conception du lieu de travail en tenant compte de la disposition de ce lieu, de l'utilisation des panneaux, des serrures et des barri�res physiques, de l'�clairage, de la s�curit� des �difices et de la surveillance �lectronique.

Modifier les pratiques de travail administratives et r�guli�res en vue de r�duire les risques. Malgr� le fait que les travailleurs ne devraient jamais participer � une situation ou entrer sur un lieu de travail o� ils se sentent menac�s ou en danger, les pr�cautions, notamment utiliser un plan d'urgence et am�liorer les syst�mes de surveillance et de communication constituent de bonnes mesures � adopter.

Nouvelles sur nos partenariats
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Les risques professionnels en mati�re de sant� et de s�curit� sont diff�rents pour les femmes et pour les hommes

L'Agence europ�enne pour la s�curit� et la sant� au travail a mis en �vidence les diff�rences essentielles existant dans la vie professionnelle des femmes et des hommes en Europe et la mani�re dont elles influent sur leur bien-�tre. Pour appuyer ses conclusions, l'Agence a publi� un rapport en novembre dernier intitul� Gender issues in safety and health - A review qui examine les diff�rences entre les blessures et les maladies professionnelles subies par les femmes et par les hommes, les disparit�s de connaissances et les implications quant � l'am�lioration de la pr�vention des risques.

Lors de la publication du rapport, la commissaire europ�enne Anna Diamantopoulou a d�clar� qu'un des objectifs de l'Union europ�enne (UE) consiste � augmenter de mani�re importante la participation des femmes dans le monde du travail et d'am�liorer la qualit� de leurs emplois. >

Selon ce rapport, l'organisation et la conception du lieu de travail sont souvent bas�es sur le mod�le de l'homme >, malgr� le fait que le principe d'adapter le lieu de travail � l'employ� est int�gr� � la l�gislation de l'UE.

Le rapport tire d'autres conclusions :

  • Un nombre plus �lev� de femmes d�tiennent un emploi mal r�mun�r�, pr�caire ou occasionnel. Ces facteurs nuisent � leurs conditions de travail et les risques auxquels elles sont expos�es.
  • Les femmes effectuent encore la majorit� des travaux m�nagers et prodiguent des soins non r�mun�r�s aux enfants ou aux membres de la famille, m�me lorsqu'elles travaillent � temps plein. Ces t�ches rallongent de mani�re consid�rable leur journ�e de travail quotidienne et ajoute � leurs obligations.
  • Il existe de nombreux risques auxquels les femmes sont plus pr�dispos�es que les hommes puisqu'elles y sont davantage expos�es.

En g�n�ral, les femmes souffrent plus souvent de stress professionnel, de maladies infectieuses, de troubles des membres sup�rieurs, de maladies cutan�es, de m�me que d'asthme et d'allergies que les hommes. Ces derniers semblent subir plus d'accidents, souffrir plus souvent de douleurs au dos et de perte auditive. Le rapport met en �vidence qu'il faut tenir compte de ces facteurs et d'autres diff�rences essentielles entre les hommes et les femmes au travail dans tous les domaines qui traitent de la sant� et de la s�curit� au travail.

<< Notre �tude prouve que l'approche traditionnelle asexu�e de pr�vention peut se traduire par une sous-estimation et m�me la n�gligence des risques r�els, en particulier en ce qui concerne la sant� des femmes >>, a affirm� Hans-Horst Konkolewsky, directeur de l'Agence. << L'�valuation des risques et la pr�vention doivent �tre davantage ax�es sur le sexe et, en g�n�ral, prendre en compte la diversit� de la main-d'�uvre europ�enne. >>

Nouvelles du CCHST
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Soyez pr�t!

Si les entreprises ont appris quelque chose des r�centes trag�dies impliquant des attaques terroristes ou des risques biologiques, c'est qu'un plan d'intervention en cas d'urgence est beaucoup trop important pour �tre rel�gu� aux oubliettes. Les regrettables attaques du 11 septembre � New York, l'�pid�mie de SRAS et les alertes aux bacilles de charbon (anthrax) ont incit� nombre d'entreprises � se ruer pour en apprendre davantage sur les m�thodes visant � se pr�parer en cas de telles situations, afin de diminuer leurs effets d�vastateurs �ventuels.

Un plan d'intervention en cas d'urgence aborde les m�thodes d'intervention en cas de situations impr�vues comme un incendie, un d�versement de produits chimiques, une explosion, une inondation, un incident ayant caus� des blessures ou des maladies, de m�me que toute autre situation de crise. Ce plan mentionne comment les employeurs et les employ�s doivent agir en cas de situation d'urgence en vue de veiller � s'assurer de la s�curit� de tous et de r�duire les dommages mat�riels. Le Centre canadien d'hygi�ne et de s�curit� au travail (CCHST) a publi� derni�rement un guide de poche, le Emergency Response Planning Guide, qui expose les m�thodes pour �laborer un plan d'intervention en cas d'urgence adapt� � un milieu de travail particulier et la mani�re de le mettre en application.

Une approche d�sorganis�e et sans pr�paration visant � traiter les situations d'urgence peut entra�ner de la confusion, des d�c�s, des blessures, des pertes financi�res ou commerciales, et des dommages mat�riels. Bien con�u un plan d'intervention en cas d'urgence ne laisse rien au hasard et comprend des marches � suivre d�taill�es portant sur les m�thodes visant � :

  • alerter les employ�s,
  • signaler les situations d'urgence,
  • �vacuer les lieux,
  • d�signer un point de rassemblement,
  • communiquer avec les gens (num�ros de t�l�phone),
  • obtenir des soins d'urgence et des soins m�dicaux,
  • nettoyer les lieux et reprendre les activit�s d'exploitation,
  • assurer la continuit� des activit�s de l'entreprise,
  • donner de la formation aux employ�s,
  • mettre � l'essai le plan en effectuant des exercices,
  • communiquer avec les m�dias, la communaut�, les employ�s et leur famille.

Les situations d'urgence ne laissent personne indiff�rent. La haute direction doit �tre second�e lorsqu'elle d�cide dans quelle mesure le plan en cas de situation d'urgence doit �tre d�taill�, et comment il peut �tre am�lior� constamment. Les personnes ayant des responsabilit�s en mati�re d'urgence conform�ment au plan doivent savoir ce que l'on attend exactement d'eux. Les comit�s de sant� et de s�curit� devraient pouvoir �mettre des recommandations �clair�es relativement aux plans d'intervention en cas d'urgence existants.

Le nouveau guide de poche du CCHST traite des pr�occupations de tous les intervenants sur un lieu de travail. Il offre des conseils portant sur la mani�re d'effectuer des �valuations de risque, l'�valuation des pertes �ventuelles, l'identification de situations d'urgence possibles, l'�laboration de politiques et de programmes complets en cas de situation d'urgence, et la mise en �uvre d'exercice efficace en cas d'urgence. Le guide aborde �galement des questions visant le suivi, notamment la continuit� des activit�s et les plans de reprise des activit�s, de m�me que la fa�on de donner suite � des incidents et d'en tirer des le�ons.

Le guide est offert en anglais et la version fran�aise sera disponible tr�s bient�t.





Pr�par� par le Centre canadien d�hygi�ne et de s�curit� au travail, le Rapport sur la sant� et la s�curit� est un bulletin de nouvelles mensuel qui fournit des renseignements, des conseils et des ressources pour aider � maintenir un milieu de travail sain et s�curitaire, et assurer le mieux-�tre global des travailleurs.

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