L’excès de bonnes choses – Les risques de la chaleur estivale
Le corps humain réussit habituellement à conserver sa température idéale de 37 ºC. Dans diverses circonstances à n’importe quel moment de l’année, le corps produit de la chaleur suite à l’usage des muscles et produit de la sueur pour éviter de surchauffer. Toutefois, dans des températures extrêmes, lorsque l’air est aussi chaud sinon plus chaud que le corps, les mécanismes de refroidissement ne fonctionnent pas. Lorsque le corps ne peut plus se refroidir adéquatement, un certain nombre de problèmes de santé liés à la chaleur peuvent surgir.
Le coup de chaleur et l’épuisement par la chaleur sont les problèmes de santé causés par des environnements chauds les plus graves et représentent un véritable risque pour les gens qui travaillent à l’extérieur pendant l’été. Les coups de chaleur peuvent être mortels s’ils ne sont pas traités immédiatement. Dans les années passées, des gens, des travailleurs agricoles en passant par des joueurs de football, ont souffert d’un coup de chaleur qui a causé leur décès. L’épuisement par la chaleur et la syncope constituent d’autres risques pour la santé moins nuisibles qui peuvent provoquer un problème temporaire.
Connaître les symptômes avant-coureurs
Les victimes d’un coup de chaleur ne reconnaissent habituellement pas leurs symptômes. Leur survie dépend donc de la capacité de leurs collègues de déceler les symptômes ainsi que d’administrer les premiers soins et de chercher de l’aide médicale immédiatement.
Les symptômes varient d’une personne à l’autre, mais comprennent une peau sèche et chaude (en raison du manque de sueur), une température corporelle de plus de 41 ºC et un évanouissement partiel ou complet.
Les symptômes de l’épuisement par la chaleur (causé par une perte de l’eau dans le corps en raison d’une sudation excessive) sont entre autres les suivants : forte sudation, faiblesse, étourdissement, troubles de la vue, immense soif, nausée, mal de tête, vomissement, diarrhée, crampes musculaires, essoufflement, palpitations, picotement et engourdissement des mains et des pieds.
Comment prévenir les problèmes de santé causés par la chaleur
Évitez l’exposition au soleil : Réalisez plutôt certaines tâches à l’intérieur ou à l’ombre. Lorsque c’est impossible, dressez un abri temporaire. Prenez de nombreuses pauses à un endroit frais ou bien ventilé pour ne plus être exposé au soleil et à la chaleur.
N’ayez pas peur de suer : La sudation est le mécanisme de refroidissement le plus efficace du corps. Le refroidissement se produit lorsque la sueur s’évapore. Dans certains cas, un ventilateur peut servir à faire pénétrer de l’air frais dans une pièce et peut aider à conserver une température corporelle peu élevée.
Acclimatez-vous : N’entreprenez aucune activité épuisante trop rapidement si vous n’êtes pas habitués à la chaleur. Votre corps peut prendre de six à sept jours pour s’adapter complètement ou s’acclimater à de nouvelles conditions intérieures. Familiarisez-vous graduellement à vos tâches et prenez des pauses loin de la chaleur au besoin. Il est recommandé d’assigner environ la moitié de la charge de travail normale aux nouveaux employés ou aux employés de retour après des vacances ou une maladie lors de leur première journée de travail et d’augmenter graduellement chaque jour.
Restez hydratés : Que vous ayez soif ou non, buvez beaucoup d’eau à de nombreuses reprises (l’équivalent d’environ un litre par heure) lorsque vous êtes dans des conditions chaudes pour remplacer l’eau que votre corps perd. Évitez de consommer de la caféine ou de l’alcool qui peuvent vous déshydrater.
Couvrez-vous : Pour vous protéger du soleil et de la chaleur lorsque vous travaillez à l’extérieur, couvrez-vous le plus possible avec des vêtements amples faits d’un léger tissu qui « respire ». Lorsque vous travaillez au soleil sans chemise ni chapeau, le soleil sèche votre sueur trop rapidement et empêche votre corps de se refroidir. Les vêtements permettent à la sueur de refroidir le corps et aide à protéger la peau des rayons nocifs du soleil.
Élaborez un plan d’action d’urgence : Un plan d’urgence doit prévoir des procédures qui permettent aux victimes de recevoir des premiers soins et des soins médicaux. Dans les milieux de travail où le stress dû à la chaleur peut se produire, il faut surveiller les conditions et veiller à ce que les travailleurs aient des périodes de repos précises selon les niveaux de chaleur mesurés. Les valeurs limites d'exposition pour le stress thermique et les coups de chaleur, mises au point par l’ACGIH (American Conference of Governmental Industrial Hygienists), renferment des directives qui permettent de déterminer lorsque la température ne doit avoir aucune répercussion sur les travailleurs en plein air, lorsque l’on doit faire preuve de prudence et lorsque le travail doit être abandonné.
Effets du stress dû à la chaleur sur la santé du CCHST
L’humain contre la machine : Comment éviter les blessures causées par des pièces mécaniques mobiles
Il y a très longtemps, le terme « dur labeur » signifiait un travail pénible et éreintant qui devait être réalisé par des humains. L’âge de l’automatisation a apporté des machines ingénieuses qui économisent du travail dans des usines, des scieries et d’autres milieux de travail industriels, permettant ainsi aux travailleurs de travailler de façon plus sécuritaire.
Malheureusement, ces mêmes machines conçues pour aider les travailleurs peuvent aussi les blesser gravement ou les tuer. Chaque année, des travailleurs perdent des membres ou leur vie parce qu’ils n’ont pas reçu suffisamment de formation sur l’utilisation sécuritaire des machines ou parce que des mesures de protection, comme le verrouillage et la protection, n’ont pas été prises.
Voici seulement quelques exemples de récents accidents au travail associés à des transporteurs :
Dans une boulangerie, un employé travaillait à une chaîne de fabrication de pains lorsqu’il s’est rendu compte que la pâte collait à l’entrée de la chambre de détente. Il a retiré un panneau qui couvrait la chambre sans éteindre la machine. Il a ensuite passé son bras par le point de pincement du transporteur et le barbotin. Son bras s’est coincé. Résultat : il s’est cassé des os et a subi des coupures graves.
Par suite de trois accidents distincts associés à des transporteurs dans des scieries, un travailleur s’est fait amputé la jambe, un jeune travailleur a perdu un bras et un autre travailleur s’est cassé la main.
Dans une usine de traitement du poisson, le gant d’un travailleur s’est coincé dans le transporteur à courroie mobile. Le travailleur a subi des coupures lorsque sa main a été attirée dans un point de cisaillement.
Un travailleur retirait les débris sur le tambour d’extrémité d’un transporteur dans une usine de recyclage du caoutchouc. Lorsque le transporteur a été mis en marche depuis le poste de contrôle, le pied du travailleur a été attiré dans le tambour d’extrémité, qui lui a brisé la jambe et le pied.
Des pratiques de travail sécuritaire pour éviter les accidents et les blessures associés à des transporteurs
- Veillez à ce que les employés qui travaillent à proximité de transporteurs reçoivent de la formation adéquate et connaissent les procédures de travail sécuritaire, ce qui comprend nettoyer les débris et verrouiller les machines.
- Ne retirez pas la protection, comme les panneaux qui protègent les travailleurs, sur les pièces mobiles pendant que les machines sont en marche.
- Installez des dispositifs protecteurs sur les transporteurs pour éviter tout contact par mégarde avec les points de pincement.
- Ne portez pas des vêtements amples ou des bijoux lorsque vous travaillez près de machines.
- Éteignez ou verrouillez les pièces mobiles avant de nettoyer ou de faire l’entretien et la réparation de machines. Pour débloquer une machine, utilisez un outil et non vos mains!
Le virus du Nil occidental transforme de petites créatures en de géants ennemis nuisibles
Les moustiques ne sont peut-être qu’embêtants, mais ceux qui portent le virus du Nil occidental constituent un risque grave pour la santé. C’est au moins une raison de plus de se couvrir et de se protéger à l’aide d’insecticide en pulvérisation avant de marcher dans des zones de moustiques au travail, dans la cour arrière ou au chalet.
Relativement nouveau virus en Amérique du Nord, le virus du Nil occidental est présent chez les humains, les oiseaux et divers animaux en Afrique, en Europe de l’Est, en Asie de l’Est et au Moyen-Orient. Les moustiques s’infectent en mangeant des oiseaux infectés. Les humains peuvent contracter le virus du Nil occidental lorsqu’ils sont piqués par un moustique infecté.
Les symptômes du virus du Nil occidental se présentent habituellement de trois à 15 jours après la piqûre de moustique. La plupart des infections sont légères et ne causent aucun symptôme. Dans certains cas, il est possible que les gens présentent toutefois des symptômes pseudogrippaux comme de la fièvre, des maux de tête et des douleurs corporelles. Certains peuvent également présenter des rashs et des ganglions lymphatiques enflés. Les médecins utilisent des tests sanguins pour confirmer l’infection du Nil occidental.
Les aînés et les personnes dont le système immunitaire est faible peuvent présenter une infection plus grave qui touche le cerveau (encéphalite) ou encore la membrane cérébrale ou la moelle épinière (méningite). Dans ces cas, les symptômes possibles sont les suivants : mal de tête, fièvre élevée, raideur de la nuque, vomissement, désorientation, faiblesse musculaire, coma et parfois décès.
Voici de récentes découvertes sur le virus du Nil occidental :
- La transmission du virus par transfusion sanguine et par transplantation d’organes a été confirmée;
- Les femmes enceintes peuvent transmettre le virus à l’enfant qu’elles portent. Le lait maternel est une forme possible de transmission.
- Le personnel de laboratoire peut être infecté par le virus s’il se pique avec une aiguille souillée.
- Certaines personnes qui présentent des symptômes et des effets sur la santé graves guérissent complètement du virus alors que d’autres ont des problèmes de santé prolongés comme de la faiblesse musculaire, de la fatigue et des maux de tête, de la confusion, une dépression, des problèmes de concentration et une perte de mémoire.
Voici la bonne nouvelle :
- Rien n’indique que le virus du Nil occidental se transmet par le contact entre personnes.
- Personne n’a contracté le virus en manipulant des oiseaux ou d’autres animaux infectés, mais c’est toujours une bonne idée d’éviter tout contact à mains nues avec des animaux morts. Si vous devez manipuler un oiseau mort, portez des gants et doublez le sac. Lavez vos mains avec du savon et rincez.
Les personnes qui occupent les postes suivants peuvent être à risque d’une infection du virus du Nil occidental :
- Travailleurs en plein air;
- Personnes qui recueillent des oiseaux morts;
- Vétérinaires;
- Personnel de laboratoire.
Comment vous protéger du virus du Nil occidental
Une importante mesure de prévention est d’empêcher les moustiques de se reproduire où vous vivez, travaillez et jouez. Le meilleur moyen est d’éliminer l’eau stagnante sur les couvertures de piscine, dans les bains d’oiseaux et dans d’autres récipients. Couvrez les tonneaux d’eau souterraine, changez l’eau des bains d’oiseaux deux fois par semaine et chlorez l’eau des piscines ou des pièces d’eau décorative.
Voici d’autres précautions :
- Restez à l’intérieur pendant les périodes d’activité intense des moustiques (à l’aube, à la tombée du jour et au début de la soirée);
- Si vous vous trouvez en plein air durant ces périodes de la journée, portez des chemises à manches longues et des pantalons longs de couleurs claires (qui attirent moins les moustiques). Vaporisez vos vêtements d’insectifuge qui contient du DEET pour empêcher les moustiques de piquer à travers des vêtements minces.
- Si vous décidez d’utiliser un insectifuge, prenez soin de bien lire la totalité de l’étiquette et de vous conformer aux instructions.
Plus de détails dans les Réponses SST du CCHST
Virus du Nil occidental, Santé Canada
Terre-Neuve-et-Labrador lance une campagne de travail sécuritaire
Une campagne à Terre-Neuve-et-Labrador vise à sensibiliser le public à la santé et la sécurité au travail de la même façon que la campagne « L’alcool au volant, c’est criminel », dont le message est maintenant bien inscrit dans la conscience de tous, a réussi à le faire.
La Commission de la santé, de la sécurité et de l'indemnisation des accidents au travail de Terre-Neuve-et-Labrador a lancé une importante campagne de sensibilisation du public intitulée SAFE WORK.
La campagne vise à éviter les blessures, les maladies et les décès au travail et à changer l’attitude et le comportement des gens en ce qui a trait à la sécurité dans la province.
« Notre objectif est d’encourager une culture qui n’accepte pas les accidents de travail de la même façon que l’alcool au volant n’est plus accepté », a précisé Mme Ann Marie Hann, PDG de la Commission.
La campagne sera jumelée aux initiatives de prévention existantes de la Commission et aura comme slogan facile à retenir l’acronyme SAFE qui signifie :
Spot the hazard.
Assess the risk.
Find a safer way.
Every day.
(Déceler le danger.
Évaluer le risque.
Trouver une solution sécuritaire.
Tous les jours.)
La Commission compte diffuser ce message de prévention simple, mais essentiel partout où les gens peuvent le voir ou l’entendre (à la télévision, à la radio et dans la presse écrite) pour promouvoir la sécurité au travail dans tous les milieux.
Mme Joan Burke, ministre responsable de la Commission, souligne qu’il est important que la sécurité devienne une priorité pour tous les habitants de Terre-Neuve-et-Labrador : « Les blessures au travail ont un effet d’entraînement et des répercussions au-delà de la production et de l’économie. Lorsqu’un travailleur se blesse, ses collègues, sa famille, sa collectivité et sa province en général sont touchés. »
La première étape de la campagne portera essentiellement sur la sensibilisation du public à la prévention des accidents (un rappel que la prévention des accidents est la responsabilité de tous dans tous les aspects de la vie).
La deuxième étape continuera de mettre l’accent sur le message de prévention, particulièrement sur les blessures aux tissus mous qui représentent près de 59 % de toutes les blessures dans la province. De 1999 à 2003, Terre-Neuve-et-Labrador a enregistré plus de 18 000 absences résultant de blessures.
La campagne SAFE WORK donne suite à de récents efforts déployés par la Commission pour promouvoir la sécurité au travail. À l’automne 2001, la Commission a établi une nouvelle directive ayant trait à la formation sur la santé et la sécurité à Terre-Neuve-et-Labrador en mettant sur pied un programme de formation sur la reconnaissance professionnelle en santé et sécurité au travail. Depuis, la Commission a autorisé plus de 100 fournisseurs de formation et de 150 formateurs et a émis plus de 12 000 certificats de formation en sécurité à des employés et gestionnaires. C’est un pas vers l’amélioration de la culture de sécurité de tous dans la province, c’est-à-dire un pas nécessaire vers des résultats à long terme.
M. J. Wayne Trask, président du conseil, a précisé ceci : « La force motrice de la campagne est les vies qui peuvent être sauvées. Si la vie d’une personne peut être épargnée ou si les milieux de travail dans toute la province sont plus sécuritaires, nous avons fait notre travail. »
Le forum sur les maladies professionnelles : Un sain début
Chaque année au Canada, les maladies professionnelles causent le décès de centaines de personnes ainsi que la souffrance et l’invalidité de milliers d’autres. Un large éventail de facteurs dans le milieu de travail, comme l’exposition à l’amiante, à la silice, aux pesticides, au béryllium, à des agents infectieux et à d’autres risques dans le milieu de travail, sont à l’origine des maladies professionnelles.
Même si les maladies professionnelles ont d’aussi grandes répercussions humaines et économiques sur les Canadiens, elles continuent d’être peu connues comme un problème important dans le milieu de travail. Il est difficile de recueillir des statistiques puisque de nombreux travailleurs et leurs médecins ne connaissent pas le lien entre le milieu de travail et ces maladies. En raison de ce manque de reconnaissance, il se peut que les statistiques sur l’indemnisation ne rendent compte que d’une fraction des cas annuels. Dans un sondage sectoriel mené auprès d’intervenants en santé et sécurité au travail, les maladies professionnelles ont été déterminées comme un domaine important de discussion et d’élaboration.
Les 3 et 4 mars 2005, le Centre canadien d’hygiène et de sécurité au travail (CCHST) organise une activité nationale à Toronto qui met l’accent sur une question importante : « Les nouvelles stratégies pour la reconnaissance et la prévention des maladies professionnelles : Le forum canadien sur la santé et la sécurité au travail ». Ce forum pancanadien permettra non seulement aux gouvernements, aux employeurs et aux représentants syndicaux de se réunir, mais également aux chercheurs, aux spécialistes de la santé et de la sécurité, au personnel de la santé, aux représentants des milieux de travail et autres de communiquer leurs idées, de discuter de la façon d’améliorer la reconnaissance des maladies professionnelles et de recommander des stratégies qui visent à prévenir les maladies et à contrôler l’exposition à des agents dangereux.
Les sujets au programme comprennent les maladies neurologiques et respiratoires, les cancers, les maladies infectieuses ainsi que les troubles musculosquelettiques et liés au stress. Les principaux spécialistes dans des domaines variés des maladies professionnelles communiqueront leur savoir et aborderont les sujets suivants :
- La reconnaissance des maladies professionnelles et l’indemnisation au Canada;
- Les progrès internationaux tel que le stress comme cause de maladies professionnelles;
- Les nouvelles maladies professionnelles au 21e siècle;
- Les leçons retenues du SRAS comme maladie professionnelle au travail.
De plus, une « enquête simulée », des ateliers sur les stratégies de reconnaissance, de prévention et de contrôle ainsi qu’un groupe tripartite (gouvernements, employeurs et représentants syndicaux), qui discutera comment le Canada doit déceler les lacunes et établir les objectifs en matière de connaissances pour orienter ses efforts, seront organisés. Finalement, le CCHST invitera tous les Canadiens à participer en communiquant leurs commentaires sur un site Web sur le forum national, qui permettra de diffuser des idées et des recommandations.
Le CCHST et ses partenaires prévoient une réunion réussie et intéressante en mars 2005 et invitent tout le monde qui s’intéresse aux maladies professionnelles à y assister.
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Préparé par le Centre canadien d’hygiène et de sécurité au travail, le Rapport sur la santé et la sécurité est un bulletin de nouvelles mensuel qui fournit des renseignements, des conseils et des ressources pour aider à maintenir un milieu de travail sain et sécuritaire, et assurer le mieux-être global des travailleurs.
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