Le rapport sur la santé et la sécuritéVol. 4, N^o. 1 janvier 2006

La peau est un organe étonnamment résistant - une protection très efficace. Lorsqu'elle est attaquée de l'extérieur, par des produits irritants, ou de l'intérieur, par la maladie, la peau émet un signal d'alerte qui prend la forme d'une éruption cutanée. Cette éruption peut être attribuable à une irritation, à un virus, à une infection bactérienne ou à une allergie - elle peut même avoir une origine professionnelle.

La dermatite d'origine professionnelle n'est pas une affection rare; elle représente près du quart de toutes le maladies professionnelles signalées. Cette affection peut être chronique, c'est-à-dire de longue durée. Divers corps de métier sont exposés à la dermatite d'origine professionnelle, notamment les travailleurs de la métallurgie, les boulangers, les ébénistes, les travailleurs de l'industrie automobile et de l'agriculture, les artistes et tous ceux et celles qui sont souvent en contact avec de l'eau, comme les préposés au lavage de la vaisselle ou au nettoyage, les cuisiniers, les infirmières et les autres travailleurs hospitaliers.

De toutes les dermatites professionnelles, la dermatite de contact est de loin la plus répandue. Les symptômes, qui peuvent être douloureux, comprennent une rougeur, une enflure, des démangeaisons, une desquamation et l'apparition de vésicules sur la peau. Une chose est certaine, toutefois, l'éruption cutanée persistera et s'aggravera tant que la source du problème n'aura pas été découverte et éliminée.

La dermatite de contact se présente sous deux formes : dermatite de contact irritant et dermatite de contact allergique.

La dermatite de contact irritant est la plus courante et elle est attribuable à l'exposition de la peau à une grande diversité de substances chimiques, qui vont de l'eau et des détergents aux solutions diluées de substances chimiques de moyennement à extrêmement irritantes ou corrosives. Certaines substances chimiques n'irritent peut-être pas la peau après un contact bref, mais une exposition répétée ou prolongée aux mêmes substances peut provoquer une dermatite de contact. La gravité de la réaction dépend de la nature des substances chimiques présentes dans le produit utilisé et de leur concentration ainsi que de la durée et de la fréquence de l'exposition.

La dermatite de contact allergique est une réaction d'un autre type, même si elle peut être concomitante à une dermatite de contact irritant.

Les substances chimiques allergènes, ou sensibilisants cutanés, peuvent provoquer une réaction allergique chez un nombre relativement grand de personnes après une exposition répétée. Cela signifie que certaines personnes peuvent utiliser une substances allergène dans le cadre de leur travail et ne jamais présenter de réaction allergique. D'autres peuvent avoir une réaction allergique, mais n'avoir jamais présenté de symptôme d'exposition ni de signes avant-coureur. En quelques jours, toutefois, la peau devient irritée, enflée et couverte de vésicules, et la personne souffre de démangeaisons.

Il est difficile de reconnaître les agents allergènes en milieu de travail pour les raisons suivantes :

• toutes les personnes exposées n'ont pas nécessairement une réaction;
  
• des jours ou des semaines peuvent s'écouler avant que la réaction allergique ne se manifeste;
  
• certains agents allergènes causent également une irritation, ce qui complique davantage la situation.

Un test épicutané permet habituellement de diagnostiquer la dermatite de contact allergique.

Normalement, lorsque l'exposition à l'agent allergène prend fin, l'éruption cutanée disparaît. Mais la sensibilité à l'agent allergène dure indéfiniment. De façon générale, plus l'exposition à un agent allergène est fréquente, plus la sensibilisation à ce dernier s'accroît; cela signifie que le sujet réagit à des quantités de plus en plus faibles du produit allergène et que la rapidité et la gravité de la réaction augmentent d'une fois à l'autre.

Ce qu'il faut faire

Les travailleurs ont légalement le droit de savoir si les matières qu'ils utilisent en milieu de travail sont irritantes, corrosives ou si elles sont des sensibilisants cutanés. Ils doivent également savoir comment les utiliser de façon sécuritaire. Selon le Système d'information sur les matières dangereuses utilisées au travail (SIMDUT), les substances chimiques qui provoquent une irritation de la peau OU une sensibilisation cutanée sont considérées comme des matières toxiques (catégorie D2B). Les substances chimiques qui ont un effet corrosif pour la peau sont classées dans la catégorie des matières corrosives (E). La fiche signalétique (FS) du produit renferme de l'information sur les effets du produit sur la santé et sur les précautions à prendre. Si vous désirez obtenir plus de renseignements, veuillez communiquer avec le fabricant du produit.

La prévention est la meilleure façon de réduire les cas de dermatite de contact. On recommande de réduire au minimum le contact de la peau avec des produits irritants. On peut y arriver en modifiant les méthodes de travail ou en encourageant le port de l'équipement de protection individuelle, habituellement des gants ou un tablier. Un bon équipement de protection individuelle permet de faire obstacle aux produits irritants, mais il faut le choisir avec soin, bien l'utiliser et le garder en bon état. Dans le cas des substances corrosives et des sensibilisants cutanés plus dangereux, on doit envisager des mécanismes plus rigoureux, comme des mesures d'ingénierie, en l'absence de produit de remplacement plus sécuritaire. Par exemple, le personnel compétent doit concevoir et installer des enceintes munies de systèmes de ventilation par aspiration à la source pour que les travailleurs n'entrent pas en contact direct avec des substances allergènes ou corrosives.

Les spécialistes de la santé et de la sécurité au travail estiment que la dermatite de contact allergique et la dermatite de contact irritant sont en hausse en milieu de travail, ce qui est dû pour une bonne part à l'arrivée sur le marché de nouveaux produits et mélanges de produits chimiques, aux allergies au latex et à l'utilisation croissante de nettoyants antimicrobiens pour se laver les mains, dans le but de prévenir la transmission de maladies infectieuses. En outre, seule une fraction des problèmes cutanés sont signalés, ce qui permet de penser que la situation est beaucoup plus grave qu'on pourait le croire. Un bon programme d'information est d'autant plus essentiel pour montrer aux gestionnaires et aux travailleurs comment ils peuvent " sauver leur peau ".

Pour plus de renseignements sur la dermatite de contact, consultez les sites suivants :


CCHST, Réponses SST

Organisme américian NIOSH [en anglais seulement]

La conduite dans les véhicules d'aujourd'hui munis de tout le confort moderne, de la commande de la température aux porte-gobelets en passant par les chaînes stéréo, peut être considérée comme un plaisir. Et l'avènement du téléphone cellulaire, ces dernières années, ajoute un élément de confort - et de distraction - à la conduite.

La distraction du conducteur est une des principales causes des accidents de la route au Canada. C'est pour s'attaquer au problème persistant de la conduite dangereuse que le ministère de l'Environnement et du Travail de la Nouvelle-Écosse a émis une alerte au danger qui rappelle aux conducteurs que le téléphone cellulaire peut être une source dangereuse de distraction. Bien que la province ne prévoie pas de pénalité particulière pour l'utilisation du téléphone cellulaire au volant, un conducteur qui provoque une collision attribuable à l'utilisation d'un téléphone cellulaire ou qui est vu en train de conduire dangereusement alors qu'il utilise un téléphone cellulaire peut être inculpé en vertu de plusieurs lois, notamment les lois qui concernent la conduite dangereuse, la conduite imprudente et la négligence criminelle ayant causé la mort ou des blessures. Présentement, la seule province du Canada à avoir rendu illégale l'utilisation du téléphone cellulaire " à main " au volant est Terre-Neuve et Labrador.

En quoi les employeurs sont-ils concernés?

Les employeurs devraient être concernés par les risques de blessures à leurs employés et à des tiers, ainsi que par les risques de dommages aux véhicules de leur entreprise et à d'autres véhicules. Aux États-Unis, des entreprises ont été parties à des litiges devant les tribunaux à la suite d'accidents de la route reliés à l'utilisation du téléphone cellulaire, parce que l'employeur avait autorisé ou encouragé ses employés à mener leurs affaires à partir de leur véhicule. Certains employeurs ont établi des politiques interdisant aux employés d'utiliser un téléphone cellulaire lorsqu'ils conduisent un véhicule dans l'exercice de leurs fonctions, afin de réduire le risque d'accident.

Conseils qui pourraient vous sauver la vie

Voici quelques recommandations adressées par le ministère de l'Environnement et du Travail de la Nouvelle-Écosse à quiconque utilise un téléphone cellulaire :

• Tout d'abord, rappelez-vous les règles de base de la prudence au volant, car elles sont plus importantes que jamais : gardez les yeux sur la route et les mains sur le volant. Conduisez de manière défensive. Demeurez attentif aux autres automobilistes et aux mauvaises conditions de conduite.
  
  
• Si vous devez utiliser le téléphone, immobilisez d'abord le véhicule. Si un passager vous accompagne, demandez-lui de s'occuper des appels pendant que vous conduisez. Lorsque le téléphone sonne, laissez la messagerie vocale prendre l'appel et ne rappelez lorsque vous pouvez le faire en toute sécurité.
  
  
• Évitez d'avoir des conversations stressantes, émotives ou importantes. Ne prenez pas de notes et évitez de gesticuler lorsque vous parlez au téléphone en conduisant.
  
  
• Si vous devez absolument utiliser le téléphone pendant que le véhicule est en mouvement, n'oubliez pas que la conversation en soi demeure une distraction. Gardez le téléphone à portée de la main. Apprenez la disposition des boutons du téléphone ou, mieux encore, utilisez des haut-parleurs ou l'option mains libres. Programmez à l'avance les numéros fréquemment composés. Il est dangereux d'essayer d'atteindre des objets, de mettre un casque d'écoute ou de modifier le réglage d'appareils pendant que l'on conduit.

Gardez-vous du multi-tâche!

Utiliser un téléphone cellulaire et conduire sont deux activités qui font appel à des capacités visuelles, auditives, biomécaniques et cognitives. Cela signifie que lorsque nous conduisons et téléphonons en même temps, nos yeux, qui sont en train de chercher le bouton send sur le téléphone ou des noms dans le répertoire de notre téléphone, devraient plutôt surveiller la route, regarder dans les rétroviseurs, vérifier les angles morts, et observer l'indicateur de vitesse et les autres indications du tableau de bord.

Pendant que nos oreilles sont occupées à entendre les paroles de notre interlocuteur au téléphone, elles devraient plutôt écouter les bruits du véhicule, le grincement de freins ou les sirènes de véhicules d'urgence. Pendant que nos mains cherchent à tâtons les boutons du téléphone ou le casque d'écoute, elles devraient être occupées à tourner le volant et à actionner les signaux et les phares, alors que nos pieds appuient sur l'accélérateur, l'embrayage et les freins. Et pendant que notre attention se porte sur la conversation téléphonique, elle devrait se concentrer sur les diverses tâches associées à la conduite - anticiper les mouvements des autres conducteurs, évaluer la circulation et les conditions météorologiques, et se préparer à éviter les dangers.

En fin de compte, la responsabilité première d'un conducteur est de conduire prudemment son véhicule.

Pour prendre connaissance de l'alerte au danger du ministère de l'Environnement et du Travail de la Nouvelle-Écosse : www.gov.ns.ca/enla/healthandsafety/cellphone.asp


Pour de plus amples renseignements à ce sujet, consultez Réponses SST

Qu'est-ce qui pèse le plus lourd : une tonne de briques ou une tonne de flocons de neige?

Soulever une charge lourde peut exiger du corps un effort considérable. Cela est vrai, que la charge soit constituée de pierres, de légers flocons de neige qui se sont agglomérés en un lourd tapis, de neige mouillée ou de neige glacée. Pelleter de la neige est une tâche exigeante physiquement, qui cause chaque année des blessures à de nombreux Canadiens.

Posez-vous la question : Devrais-je pelleter? Si vous n'avez pas l'habitude de pelleter, ou si vous n'êtes pas en forme physiquement, pelleter de la neige peut représenter un risque pour le cœur et le dos. Les personnes âgées, obèses ou qui ont des antécédents de problèmes cardiaques ou de maux de dos devraient tout simplement s'abstenir de pelleter et confier le déneigement à quelqu'un d'autre, ou encore utiliser une souffleuse.

Prenez tout votre temps. Souvent, la nécessité de déneiger surgit de manière inattendue et dans nos efforts d'en finir au plus vite, il nous arrive d'aborder cette corvée avec précipitation et sans véritable préparation. Or, pelleter en toute hâte peut causer des engelures, de la fatigue, des claquages musculaires et des blessures plus graves, en particulier au bas du dos.

Si vous êtes assez en forme pour pelleter, prenez le temps de faire les choses correctement. Faites des exercices de réchauffement avant de commencer. Les étirements et les flexions relâchent les muscles et les préparent pour le travail. Prenez quelques minutes pour vous habiller de façon appropriée. Portez plusieurs couches de vêtements chauds et légers. La couche intérieure doit être constituée de sous-vêtements à résille ou thermiques qui permettent à la transpiration de s'échapper. Couvrez-vous la tête (les oreilles en particulier). Portez des bottes imperméables, à tige haute et à semelles antidérapantes. Enfilez des gants légers et souples, qui assurent une bonne prise. S'il fait vraiment froid, couvrez-vous la bouche. Ne déneigez pas si la température tombe sous - 40 oC, ou sous - 25 oC à - 30 oC, s'il vente.

Choisissez la bonne pelle. Pour pelleter de la neige, utilisez une pelle à neige - pas n'importe quelle pelle. Une pelle à neige doit être légère et munie d'une poignée en bois ou en plastique. La lame ne doit pas être trop large. Autrement, la charge sera trop lourde. Quant au manche, il doit être assez long pour que vous n'ayez pas à vous pencher pour pelleter. Tenez-vous en à cette règle : lorsque la lame est placée sur le sol, la poignée de la pelle devrait arriver à peu près à la hauteur de votre coude, lorsque vos bras sont allongés de chaque côté de votre corps.

Ne forcez pas la note. Poussez la neige au lieu de la soulever. Si vous devez projeter la neige, prenez seulement la quantité que vous pouvez soulever facilement. Faites pivoter vos pieds dans la direction où vous lancez la neige au lieu d'effectuer une torsion du tronc. Souvenez-vous que plus la neige est mouillée, plus elle est lourde.

Déneiger vous fera transpirer, et vous risquez de frissonner si vous vous arrêtez. Il est donc préférable de rester en mouvement et d'adopter un rythme régulier. Le truc est de pelleter efficacement sans se fatiguer. Pour un pelletage continu, on recommande généralement 15 pelletées par minute. Dans des conditions extrêmes, comme par temps très froid et par grand vent, on devrait faire alterner des périodes de 15 minutes de pelletage et de 15 minutes de repos.
Bonne année, et bon pelletage!

Pour de plus amples renseignements sur les aspects ergonomiques du pelletage de la neige, consultez Réponses SST

Le Centre canadien d'hygiène et de sécurité au travail (CCHST) est l'un des nombreux organismes canadiens et brésiliens qui participent à un projet dont le but est d'améliorer la santé et la sécurité au travail dans l'industrie brésilienne. Le principal partenaire brésilien au projet, SESI (Serviço Social da Industria) offre des services touchant la santé et la sécurité au travail et d'autres services à ses entreprises clientes. Ses bureaux national et régionaux prennent part au projet.

Le but de ce projet, qui doit s'étaler sur environ quatre ans et demi, est d'aider les PME à incorporer l'hygiène et la sécurité au travail dans leur culture d'entreprise, leurs objectifs de rendement et leurs systèmes de gestion, et à réduire le nombre de maladies professionnelles, de blessures et de décès liés au travail dans l'industrie brésilienne.

" Le Brésil est un pays qui connaît une croissance rapide. Chaque jour, de nouveaux types d'emploi et de nouvelles technologies apparaissent, " a déclaré M. P.K. Abeytunga, vice-président et directeur général du CCHST. " On assiste donc à une véritable mutation du milieu du travail. On s'y préoccupe également beaucoup de toute la question de l'équité - équité sexuelle, équité raciale, et du bien-être des gens. Communiquer la bonne information aux bonnes personnes - travailleurs, gestionnaires, superviseurs, employeurs - au sujet des problèmes qui se posent dans leur milieu de travail et des moyens à prendre pour prévenir et corriger ces problèmes, est la stratégie-clé vers l'amélioration de la situation ", a-t-il ajouté.

Voici les trois grands objectifs du projet :

• élaborer un Système d'information épidémiologique (SST) géré par le SESI;
  
• élaborer un portail Web du SESI qui communiquera aux PME de l'information sur la santé et la sécurité au travail;
  
• améliorer les pratiques en matière de SST dans ces entreprises; et améliorer leur capacité de mettre en œuvre des systèmes de gestion de la SST.

Le CCHST est responsable du développement et du déploiement du portail web.

En juin et juillet 2005, le CCHST a participé à des ateliers qui ont eu lieu dans six États du Brésil pour évaluer les besoins des PME en matière de santé et sécurité au travail. En octobre 2005, 12 spécialistes de la SST et de l'information du SESI on passé trois semaines au CCHST pour se renseigner sur l'évaluation et la gestion de l'information, les systèmes de gestion de contenus de site Web et la communication d'information par le web. À la fin des trois semaines, le CCHST et le SESI avaient construit un prototype de portail Web sur le réseau du CCHST, élaboré des politiques et procédures pour le développement, la mise à jour et la promotion du portail, et mis au point des options pour la migration du portail au Brésil.

" Le volet du projet qui consiste à créer un portail web à partir des connaissances disponibles auprès de divers établissements reconnus et fiables dans le monde, crée un corpus d'information facile à utiliser, facile à comprendre et d'accès facile pour l'industrie brésilienne, " a dit M. Abeytunga. " Une telle initiative favorisera l'équité et donnera du pouvoir aux gens. Car savoir, c'est pouvoir. "

Pour plus d'information, visitez www.ohsbrazil.ca

Avez-vous besoin de conseils sur la façon d'élaborer une stratégie de milieu de travail sain pour votre organisation? Les exigences de votre emploi, les sautes d'humeur de votre adolescent ou la santé cardiaque de votre conjoint vous préoccupent-elles? Une nouvelle ressource Web reconnaît l'importance de ces préoccupations et des nombreuses autres sources d'inquiétude qui peuvent miner votre bien-être général, votre rendement au travail, et la santé de votre organisation dans son ensemble.

"Bringing Health to Work" ( Milieu de travail sain ) est un portail web créé par le Centre canadien d'hygiène et de sécurité au travail (CCHST) à titre de service public. Accessible par le site Web du CCHST, le portail fournit un accès centralisé à plus de 300 sources d'information des mieux documentées et des plus fiables sur la santé et le bien-être au travail, sur le Web. Il s'agit d'un carrefour virtuel qui offre une foule de liens vers des programmes et outils, des études de cas, des politiques, des publications, des ressources, et encore plus.

Il existe un lien étroit entre la santé globale et le bien-être d'une personne et sa " santé au travail ". La façon dont les travailleurs se sentent a une influence sur leur satisfaction au travail, leur moral et leur productivité, de même que sur la rentabilité de l'organisation, le recrutement des employés et leur maintien en poste, et sur le nombre de blessures physiques subies par les employés. Les personnes qui se sentent valorisées et respectées, qui éprouvent de la satisfaction au travail et qui travaillent dans un milieu sain et sécuritaire sont généralement plus productives et plus engagées dans leur travail. Un milieu de travail sain peut profiter à tous.

" Les retombées des milieux de travail sains sont considérables ", a déclaré M. P.K. Abeytunga, vice-président et directeur général du CCHST. " Un milieu de travail sain contribue à la productivité, à la compétitivité et à la vigueur de notre économie, ainsi qu'à la qualité de vie au travail, et il a des effets sur les familles, les communautés et l'ensemble de la société. Nous croyons que ce site Web, et les outils qu'il contient, incitera les gens à rendre leurs milieux de travail plus sains, pour le plus grand bénéfice de tous ".

L'information regroupée sur le portail est organisée par sujets, parmi lesquels on retrouve le vieillissement, les soins aux enfants, la satisfaction au travail, la conception des tâches, les programmes d'aide aux employés (PAE), le stress et l'abandon du tabagisme. Les internautes peuvent aussi orienter leur navigation en fonction de leur rôle (employé, employeur ou praticien en santé) ou du type de ressource (sites web, consultations en direct ou références imprimées). Que ce soit pour un lien facile vers une brochure du gouvernement sur l'ergonomie au bureau, pour acheter une publication sur la violence au travail, ou pour lire les lignes directrices de la Commission des droits de la personne sur les politiques de lutte contre le harcèlement au travail, ne manquez pas d'ajouter ce portail à votre liste de signets. Vous disposerez ainsi d'un outil de référence rapide pour toutes les questions reliées à la santé et au bien-être au travail.

Visitez le portail " Bringing Health to Work " ( Milieu de travail sain )