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Dans les nouvelles
Une étude préliminaire révèle que les nanotubes de carbone ressemblent aux fibres d'amiante et se comportent comme ces dernières.
Imaginez de minuscules tubes en vrille environ 50 000 fois plus fins qu'un cheveu et plus résistants que l'acier. Ces nanotubes de carbone microscopiques peuvent servir à un nombre illimité d'usages. Cependant, une étude préliminaire menée récemment révèle que les nanotubes de carbone ressemblent aux fibres d'amiante et se comportent comme ces dernières, ce qui préoccupe les chercheurs.
La nanotechnologie fait appel à l'échelle nanométrique d'un petit nombre d'atomes pour produire divers matériaux et dispositifs. Elle est à la fine pointe de la recherche et du développement technologique - et les nanotubes de carbone en sont les éléments constitutifs. La plupart des nanotubes de carbone sont faits de feuilles de graphite d'environ un nanomètre, ou d'un milliardième de mètre de largeur, formés en cylindres. Les nanotubes sont importants pour les recherches en électricité et pour la conception des puces d'ordinateur de la prochaine génération. D'autres recherches sont en cours pour utiliser ces derniers dans les produits pharmaceutiques, les piles et autres produits. Cependant, certains scientifiques et environnementalistes sont préoccupés par les risques cachés qu'ils peuvent présenter.
Une étude récente a montré que l'inhalation de nanotubes de carbone en quantités suffisantes peut être aussi dommageable que l'inhalation de fibres d'amiante. Au cours de cette étude, menée par le Queen's Medical Research Institute à l'Université d'Edinburgh/MRC Center for Inflammation Research, en Écosse, les scientifiques ont remarqué que les longs nanotubes de carbone en forme d'aiguilles ressemblent à des fibres d'amiante et se comportent comme ces dernières. Les chercheurs en sont arrivés à cette conclusion après avoir injecté dans les cavités abdominales des souris de longs nanotubes fins, et après avoir constaté une réaction inflammatoire et la formation de lésions sur le revêtement intérieur des cavités abdominales.
En raison de cette ressemblance, les chercheurs se demandent si les nanotubes peuvent causer des maladies similaires à celles associées à l'amiante. L'amiante peut causer un mésothéliome, un cancer mortel de la membrane qui recouvre les organes internes de l'organisme (particulièrement la membrane des poumons), qui peut apparaître de 30 à 40 ans après l'exposition. La plupart des gens qui développent un mésothéliome ont occupé des emplois où ils ont respiré des particules d'amiante.
Ken Donaldson, le co-auteur de cette étude, affirme ce qui suit : " Nous ne savons pas encore si les nanotubes de carbone se retrouveront en suspension dans l'air et seront inhalés, ou s'ils se rendront aux poumons et traverseront la paroi externe sensible des poumons. Si c'est le cas et qu'ils s'y retrouvent en quantité suffisante, il existe un risque que certaines personnes développent un cancer - peut-être des dizaines d'années après avoir respiré les nanotubes. "
Ken Donaldson estime que les résultats de l'étude ont également de bons côtés. " Les nanotubes de carbone courts ou en spirale ne se comportent pas comme l'amiante. Par conséquent, en connaissant les risques potentiels des nanotubes de carbone long et fins, nous pouvons poursuivre nos efforts afin de les contenir. C'est une bonne nouvelle. Cela montre que nous pouvons faire en sorte que les nanotubes de carbone et les produits fabriqués à partir de ces derniers peuvent être sécuritaires. "
Cependant, Ken Donaldson a ajouté que les essais dans le cadre de cette étude ne portaient que sur le comportement similaire à celui des fibres d'amiante. Ils ne tiennent pas compte de la capacité potentielle des nanotubes de carbone d'endommager les poumons d'autres manières. " D'autres études doivent être menées si nous voulons comprendre comment utiliser ces matériaux de la façon la plus sécuritaire qui soit ", a-t-il affirmé.
Selon certaines études, on estime que le marché des nanotubes de carbone continuera de croître et pourrait atteindre facilement de 1 à 2 milliards de dollars annuellement dans les sept prochaines années.
Alertes au danger
Les produits chimiques ne sont pas toujours à l'origine des catastrophes. Même un produit anodin comme le sucre peut exploser comme l'ont découvert des travailleurs de Port Wentworth, dans l'État de la Géorgie, aux États-Unis, lorsqu'une explosion de poussières de sucre à l'usine Sugar Dixie Crystals a tué 13 personnes et a gravement brûlé d'autres travailleurs.
Le bureau de l'Orégon de l'Occupational Safety and Health Administration (OSHA) des États-Unis a émis une alerte afin de mettre en garde les industries concernant le risque que présentent les poussières combustibles. Des blessures et des décès se sont produits dans l'État de l'Orégon en raison d'une boule de feu de poussières de bois, d'un éclair de poussières provenant de filtres enduits de poudre et d'une explosion de poussières céréalières.
Évaluer les risques
Le Industrial Fire Hazards Handbook de la National Fire Protection Association stipule que " tout procédé industriel qui réduit une matière combustible et certaines matières non combustibles normalement en petits éléments présente un risque potentiel grave d'incendie ou d'explosion. " Les industries qui sont potentiellement à risque sont celles qui fabriquent ou transforment les produits suivants : aliments (p. ex. les bonbons, la fécule, la farine ou les aliments pour animaux), plastiques, caoutchouc, meubles, textiles, pesticides, produits pharmaceutiques, teintures, charbon, métaux (tels que l'aluminium, le chrome, le fer, le magnésium et le zinc), et les usines qui génèrent des combustibles fossiles.
Les matières solides " qui peuvent brûler dans l'air " peuvent exploser lorsqu'elles sont divisées en petits éléments. Il est possible que différentes poussières d'un même produit chimique possèdent des propriétés d'inflammation et des propriétés explosives différentes. Ces propriétés dépendent de la taille des particules, de leur forme, de leur teneur en eau, et d'autres facteurs. Lorsqu'on ne sait si les poussières provenant d'une matière sont combustibles, on peut consulter la fiche signalétique (FS) du produit. L'OSHA recommande toutefois de communiquer avec le fabricant du produit chimique pour obtenir plus de détails.
Pour qu'un incendie de poussières se produise, trois éléments doivent être présents : des poussières combustibles (carburant), une source d'inflammation (chaleur) et de l'oxygène dans l'air (un agent oxydant). Lorsque deux autres éléments sont ajoutés au mélange - la dispersion des particules de poussières en quantité suffisante, la concentration et le confinement d'un nuage de poussières - une explosion se produit.
L'OSHA recommande que les installations évaluent les risques d'explosion de poussières en examinant les points suivants :
Réponses SST
Vous utilisez vos mains constamment. Elles sont utiles pour effectuer toutes sortes de tâches, même les tâches indésirables, comme ramasser des germes et les disséminer autour de soi. Heureusement, il est très facile de se laver les mains, mais encore faut-il les laver de la bonne façon. Sortir en trombe de la cabine de toilette, se rincer le bout des doigts rapidement sous l'eau et les essuyer sur ses pantalons en se précipitant vers la sortie n'est pas suffisant.
Un bon lavage des mains est la façon la plus efficace de prévenir la propagation des infections et d'éviter les maladies. Le but est d'arrêter la propagation des " germes ", un terme générique qui désigne les divers types de micro-organismes, par exemple les virus et les bactéries. Les germes se propagent lorsqu'on touche une autre personne ou lorsqu'on manipule un objet contaminé et qu'on touche ensuite son visage. Le contact main à main est souvent responsable de la propagation du rhume courant et des troubles gastro-intestinaux.
Prenez donc le temps d'apprendre la technique décrite ci-après.
Comment se laver les mains
Enlevez vos bagues ou autres bijoux. Utilisez une quantité suffisante d'eau et de savon pour former une mousse. Frottez-vous les mains, les poignets et les avant-bras. N'oubliez pas de frotter entre les doigts et sous les ongles. Lavez vos mains pendant au moins 20 secondes. Si compter ne vous dit rien, chantez " Bonne fête " dans votre tête. Rincez vos mains sous l'eau courante et asséchez-les avec une serviette jetable ou sous un séchoir. Fermez le robinet avec une serviette ou un mouchoir de papier - puis jetez celui-ci dans la poubelle. Évitez de toucher des surfaces souillées (robinets, poignées de porte, etc.) en quittant la salle de bain.
Le savon ne tue pas généralement les micro-organismes, mais il crée une surface qui fait " glisser " ces derniers. Cependant, les experts s'accordent pour dire que les savons antibactériens sont généralement reconnus pour être " superdestructeurs ", sauf dans les hôpitaux, et doivent être utilisés avec précaution.
Lorsqu'il n'y a ni savon ni eau, les nettoyants secs pour les mains (lotions ou lingettes contenant de l'alcool éthylique mélangé à des émollients pour adoucir la peau) peuvent être une bonne solution de rechange. Les mains qui sont fortement contaminées par de la saleté, du sang ou d'autres matières organiques doivent, cependant, être frottées avec du savon et de l'eau chaude.
Quand se laver les mains
On ne peut pas voir les germes, mais il est sage de se laver les mains dans les cas suivants :
Nouvelles de nos partenariats
Un nouveau guide préparé par des organismes et des établissements québécois aide à prévenir l'exposition non désirée aux nouveaux médicaments.
Parfois, un médicament peut avoir des conséquences sur la santé des personnes auxquelles il n'a pas été prescrit. L'exposition non désirée aux médicaments dangereux, comme les médicaments antinéoplasiques utilisés dans le traitement contre le cancer, peut se produire durant le cycle de vie du médicament à l'hôpital ou à la maison.
Une personne peut être exposée à un médicament lorsque ce dernier est :
Nouvelles du CCHST
La plupart des lieux de travail au Canada possèdent une certaine forme de comité de santé et de sécurité pour satisfaire à la loi établie par de nombreuses sphères de compétence. Même dans les lieux de travail où ils ne sont pas obligatoires, des comités sont établis sur une base volontaire parce que tant les employeurs que les employés reconnaissent l'importance de traiter les questions liées à la santé et à la sécurité au travail.
Le comité de santé et de sécurité au travail (SST) joue un rôle de conseiller et représente à la fois les intérêts de la direction et des travailleurs. Il n'a pas, cependant, la responsabilité d'appliquer la législation. Lorsqu'il obtient un soutien et un engagement adéquats, et qu'il fonctionne efficacement, le comité peut avoir un impact positif sur la culture et les antécédents de l'entreprise en matière de santé et de sécurité au travail.
Afin d'aider les comités SST, nouveaux et établis, à fonctionner de façon efficace, le CCHST a mis au point une série de webinaires intitulés L'apprentissage des comités.
Les premiers webinaires de la série mettent l'accent sur deux responsabilités fondamentales des comités de santé et de sécurité : la tenue de rencontres régulières et l'examen des risques présents sur le lieu de travail.
Le succès d'un comité repose en grande partie sur la conduite des rencontres et sur les procédures. Les membres d'un comité efficace comprennent leurs rôles et responsabilités, apprennent comment structurer un comité, acceptent les conseils pour formuler leurs recommandations en matière de santé et de sécurité, et donnent suite aux préoccupations exprimées.
Certaines conditions sur les lieux de travail et certaines pratiques de travail peuvent entraîner des accidents et des blessures ou augmenter le risque de maladies. Le deuxième volet de la série, Les risques présents sur les lieux de travail, se concentre sur les responsabilités du comité en ce qui concerne les activités et les procédés qui peuvent entraîner des accidents, des blessures et une exposition dangereuse sur le lieu de travail. Les membres apprendront comment déterminer les différents types de risques, comment examiner les méthodes pour reconnaître les risques et comment comprendre l'importance de signaler ces derniers.
Chaque séance de 35 minutes vise à informer les membres du comité et à guider leurs actions, et peut être utilisée comme séance de formation lors de leurs rencontres SST. Comme les séances sont pré-enregistrées, les membres peuvent faire une pause afin de réviser l'information ou de discuter des notions qui s'appliquent à leur organisation.
L'inscription à un webinaire vous donne accès à la présentation de ce dernier pour une période de 30 jours. De plus, vous pouvez télécharger une trousse à outils ainsi que les diapositives de la séance, les modèles de documents et les formulaires que vous pouvez adapter à vos besoins. Pour visionner les webinaires lors d'une réunion SST, vous devez posséder le matériel et le logiciel suivants : un ordinateur équipé de haut-parleurs ou une carte de son, un projecteur ou un grand écran et Windows Media Player 9. Aucun autre logiciel n'est nécessaire.
Surveillez les autres séminaires qui s'ajouteront bientôt à cette série.
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