Le rapport sur la santé et la sécuritéVol. 9, No. 12

Sujet d'actualité

Les urgences sur la route en hiver : êtes-vous prêt?print this article

Le froid glacial, la neige, les routes glissantes et les conditions météorologiques imprévisibles ne sont que quelques-uns des éléments de l'hiver canadien pouvant rendre la conduite périlleuse. Vous ne pouvez pas changer la météo, mais vous pouvez toutefois vous y préparer.

Tout d'abord, si les conditions météorologiques sont mauvaises, la solution la plus sécuritaire est encore de retarder vos déplacements et de rester là où vous êtes jusqu'à ce que les conditions routières et météorologiques s'améliorent. Si vous devez absolument prendre le volant, consultez les bulletins sur les conditions météorologiques et routières avant de quitter et assurez-vous d'être prêt à toute situation d'urgence qui pourrait survenir. Pour ce faire, conservez une trousse de secours bien garnie à l'intérieur de votre véhicule en prévision de la conduite d'hiver.

Assurez-vous d'avoir les articles suivants dans votre véhicule en cas d'urgence :

Pour se sortir du pétrin

  • pelle;
  • sac de sable, de sel ou de litière à chat;
  • plaques d'adhérence;
  • chaînes d'adhérence;
  • chaîne de remorquage;
  • câbles de démarrage;
  • pneu de rechange, clé pour écrous de roues et cric.

Gardez la vue dégagée

  • balai à neige;
  • grattoir;
  • contenant de lave-glace supplémentaire;
  • chiffons ou essuie-tout.

Assurez-vous de voir et d'être vu

  • fusées éclairantes, feux de secours ou autres panneaux d'avertissement colorés;
  • gilet à bandes réfléchissantes;
  • lampe de poche (et piles de rechange).

Vous êtes coincé? Restez en sécurité et au chaud

  • couverture ou sac de couchage;
  • vêtements supplémentaires, chaussures chaudes et gants de rechange;
  • contenant vide pour faire fondre de la neige;
  • allumettes ou briquet;
  • bougies de secours pour chauffer une boisson ou se réchauffer les mains (à utiliser seulement avec une fenêtre ouverte pour éviter l'accumulation de monoxyde de carbone);
  • barres-collations ou autre nourriture et bouteille d'eau « d'urgence »
  • bouteille isotherme remplie d'une boisson chaude;
  • trousse de premiers soins.

Autres

  • lcartes routières;
  • lextincteur d'incendie;
  • lantigel liquide, dégivreur pour le conduit d'essence;
  • ltéléphone mobile bien chargé.



Ne paniquez pas!

Si vous restez coincé au milieu d'une tempête ou dans de mauvaises conditions météorologiques, ne paniquez pas. Prenez les précautions nécessaires pour que votre véhicule soit bien visible en disposant des fusées éclairantes ou des panneaux d'avertissement autour du véhicule. Assurez-vous qu'il est sécuritaire de quitter votre véhicule avant de le faire pour éviter d'être happé par les véhicules qui circulent. Évitez le plus possible de faire trop d'efforts et de vous exposer au froid et à la neige.

Demandez du secours par téléphone et utilisez le contenu de votre trousse d'urgence pour rester en sécurité et au chaud à l'intérieur de votre véhicule. Utilisez votre bougie de secours avec précaution pour vous réchauffer, et ouvrez légèrement votre fenêtre pour vous assurer d'avoir de l'air frais. Ne faites pas tourner le moteur avec les fenêtres fermées, puisque vous pourriez ainsi vous exposer aux dangers des fumées d'échappement.

N'oubliez pas, on ne peut pas prévoir la météo, mais on peut toutefois s'y préparer.

Renseignements supplémentaires

Conseils et outils

Le monoxyde de carbone : invisible, mais fatalprint this article

On l'appelle « le tueur silencieux ». C'est un gaz toxique que l'on ne peut pas voir, sentir, goûter ou toucher. Si le monoxyde de carbone (CO) semble manquer de personnalité, il est en revanche très puissant. L'intoxication au CO est responsable de centaines de décès et de milliers de visites à l'hôpital chaque année en Amérique du Nord.

Danger répandu et mortel, le CO est produit lors de la combustion partielle du gaz naturel et de toute autre substance renfermant du carbone, comme l'essence, le kérosène, le pétrole, l'huile, le propane, le charbon et le bois. La fumée de cigarette et les gaz d'échappement émis par les véhicules motorisés sont également des sources de CO.

Au sujet de la nocivité du CO

Lorsque nous inspirons du monoxyde de carbone, cela nuit à la capacité des globules rouges de transporter l'oxygène au cœur, au cerveau et aux autres organes vitaux. L'exposition à de très fortes concentrations de monoxyde de carbone peut entraîner un coma ou la mort en quelques minutes, et les signes d'une intoxication sont rares ou absents. Ainsi, le monoxyde de carbone est un gaz extrêmement dangereux.

Les premiers symptômes d'une intoxication sont semblables à ceux de la grippe (mais sans la fièvre), soit notamment un serrement de poitrine, des maux de tête, de la fatigue, des vertiges, de la somnolence et des nausées. Avec le temps, les victimes peuvent présenter des symptômes plus graves, comme une faiblesse musculaire, des vomissements, de la confusion et même une perte de connaissance. La confusion que provoque l'exposition à ce gaz peut empêcher la victime de se rendre compte que sa vie est en danger.

Risques au travail

Les moteurs à combustion interne sont la principale source de CO au travail. Il existe également un risque d'exposition dans les chaufferies, les entrepôts, les raffineries de pétrole, les aciéries et les usines de pâtes et papiers, ainsi qu'à proximité des hauts fourneaux. On a également recensé des cas d'intoxication au CO chez des agriculteurs qui avaient utilisé des appareils motorisés dans une grange, comme des nettoyeurs haute pression fonctionnant à l'essence. Si les personnes travaillant dans des espaces clos, comme une mine, sont à risque, il faut savoir que l'on peut également trouver des concentrations nocives de CO dans de grands bâtiments ou même à l'extérieur. Les chauffeurs de taxi, les soudeurs et les mécaniciens courent aussi le risque d'être exposés au CO. Des cas de blessures graves et de décès ont également été signalés chez des travailleurs des services d'urgence qui sont entrés dans des milieux non contrôlés sans porter de détecteur de monoxyde de carbone.

Ce que les employeurs peuvent faire*


  1. Installez un système de ventilation efficace, qui élimine le monoxyde de carbone présent dans les aires de travail.

  2. Assurez-vous du bon fonctionnement des chauffe-eau, des appareils de chauffage, des cuisinières et de tout autre appareil susceptible de produire du CO.

  3. Utilisez des appareils électriques, à piles ou à air comprimé plutôt qu'à essence.

  4. Installez des détecteurs de CO fiables qui émettent des signaux d'alarme à la fois visuels et sonores.

  5. Interdisez l'utilisation de moteurs à essence et d'outils fonctionnant à l'essence dans les endroits mal ventilés.

  6. Vérifiez la qualité de l'air régulièrement dans les endroits où il peut y avoir du CO, y compris les espaces clos.

  7. Assurez-vous que les employés portent un appareil de protection respiratoire autonome certifié, à masque complet et à pression à la demande, ou une combinaison munie d'un appareil de protection respiratoire à adduction d'air, à masque complet et à pression à la demande, avec un système autonome auxiliaire d'approvisionnement en air dans les endroits où les concentrations de CO sont élevées.

  8. Assurez-vous que la qualité de l'air a été mesurée avant que les employés ne pénètrent dans un espace clos où il risque d'y avoir du CO.

  9. Formez les travailleurs qui risquent d'être exposés au CO. Ceux-ci doivent connaître les sources d'exposition et les symptômes d'une intoxication, savoir reconnaître ces mêmes symptômes chez leurs collègues, savoir comment se protéger et savoir quoi faire en cas d'urgence.


Les employés ont un rôle à jouer

Les employés peuvent eux aussi contribuer à prévenir les intoxications au CO en signalant à leur employeur tout risque d'exposition et tout problème touchant les systèmes de ventilation, en particulier dans les espaces clos où des gaz de combustion peuvent être libérés. Ne faites pas fonctionner un moteur à essence dans un espace clos. Signalez tout cas de vertige, de somnolence ou de nausée si vous soupçonnez une intoxication au CO et quittez immédiatement l'aire contaminée. Si vous consultez un médecin, dites-lui que vous pouvez avoir été exposé à du CO.

Se protéger du CO à la maison

De nombreux cas d'intoxication par le CO, dont certaines ont été fatales, ont récemment été signalés dans les bulletins d'actualité. Nous sommes dans la période de l'année où il fait froid, et de nombreux décès sont attribuables au mauvais fonctionnement ou à la mauvaise utilisation d'appareils de chauffage résidentiels. Voici quelques conseils qui vous permettront de protéger votre famille :

  • Installez, dans la maison, des détecteurs de CO qui émettent des signaux d'alarme à la fois visuels et sonores. Si les détecteurs fonctionnent à piles, remplacez les piles lorsque vous avancez ou reculez l'heure au printemps et à l'automne.

  • Ne faites rien brûler dans un poêle ou un foyer si la ventilation n'est pas adéquate. N'utilisez pas le four comme source de chaleur.

  • Ne faites jamais brûler du charbon de bois dans la maison et n'utilisez pas non plus d'appareils de chauffage à catalyse, de réchauds de camping ou de génératrices à l'intérieur.

  • Ne faites jamais tourner le moteur d'une voiture ou d'un camion dans le garage si la porte du garage est fermée ou si le garage est rattaché à la maison.


*Information tirée de la fiche d'information de l'OSHA sur l'intoxication au monoxyde de carbone

Renseignements supplémentaires sur l'exposition au monoxyde de carbone


Carbon Monoxide [en anglais seulement]), IPCS INCHEM

Carbon Monoxide at the Work Site [en anglais seulement]), PDF, Work Safe Alberta

Monoxyde de carbone, Conseil canadien de la sécurité

Prévenez les infiltrations de monoxyde de carbone dans votre maison, Santé Canada

Nouvelles de nos partenariats

En Ontario, une campagne-éclair d'inspection cible les TMSprint this article

Les troubles musculo-squelettiques (TMS) représentent plus de 40 pour cent des jours de travail perdus à la suite de blessures attribuables au travail. Ces blessures représentent une importante préoccupation pour les entreprises qui en défraient le coût, et elles infligent souffrances et douleurs aux travailleurs. En février 2012, les TMS seront la cible d'une campagne-éclair d'inspection qui se déroulera durant tout le mois, à la demande du ministère du Travail de l'Ontario. Cette campagne-éclair sur les TMS visera avant tout la manutention manuelle des matériaux, plus particulièrement dans le secteur industriel et les domaines de la construction, de l'exploitation minière et des soins de santé.

Les TMS sont en fait des lésions touchant les muscles, les nerfs, les tendons, les ligaments, les articulations, le cartilage ou les disques vertébraux. Ils sont causés par les efforts effectués en appliquant une grande force, les positions contraignantes pour le corps, les vibrations main-bras et les vibrations globales du corps, le stress de contact et les tâches répétitives. Les TMS apparaissent souvent après un certain temps et peuvent entraîner des maux de dos chroniques, des douleurs aux épaules et le syndrome du canal carpien.

Le ministère du Travail de l'Ontario recommande aux organisations de se préparer aux inspections à venir en prenant dès maintenant les mesures nécessaires pour réduire les risques de TMS et pour protéger leurs employés contre ces éventuelles blessures :


  • Se familiariser avec les risques de TMS dans son milieu de travail.

  • Exécuter sa propre inspection du lieu de travail.

  • Élaborer un programme de TMS bien documenté et visible, mettre en application les stratégies, et fournir les outils et la formation spécifiques aux TMS.

  • Communiquer avec le ministère du Travail de l'Ontario pour passer les risques en revue avant la visite d'un inspecteur.


Comment se déroule la visite de l'inspecteur

L'inspecteur exécutera un examen administratif en vérifiant en outre :

  • Dans quelle mesure votre lieu de travail satisfait aux exigences en ce qui concerne le Système de responsabilité interne;

  • Les statistiques concernant les blessures liées aux TMS déclarées dans votre milieu de travail;

  • Les procès-verbaux des réunions des comités mixtes de santé et de sécurité;

  • La formation et les marches à suivre écrites concernant les risques de TMS, les signes précuseurs, les symptômes et les mesures de maîtrise des riques qui s'y rattachent.


Les employeurs sont tenus par la loi de prendre toutes les précautions raisonnables pour protéger les travailleurs contre les risques, y compris ceux qui peuvent entraîner des blessures associées aux TMS.

L'implémentation de contrôles TMS

Réduire les risques de blessures musculo-squelettiques dans votre entreprise consiste à reconnaître, évaluer et contrôler les dangers. Ces contrôles devraient être spécifiques au type de travail que vous faites. Voici quelques suggestions préparées par le ministère du Travail de l'Ontario :

  • au début de la phase de conception d'un nouveau processus ou une tâche, appliquer les principes ergonomiques, par exemple, réduire les mouvements répétitifs, les mouvements forcés, et le positionnement fixes ou incommodes

  • fournir du matériel de manutention, tels que les chariots, les charrettes, les transpalettes, chariots élévateurs ou manuel, et s'assurer que les travailleurs reçoivent une formation appropriée

  • former les travailleurs sur les bonnes techniques de levage

  • mettre en œuvre des alternatives de traitement plus sûr. Par exemple:

    • éviter de soulever des charges du sol en stockant des objets au-dessus de la hauteur du coude debout et en dessous de la hauteur des épaules

    • éviter de travailler sur le plancher, ce qui exige habituellement à genoux et courber le dos vers l'avant, en utilisant une table de travail pour augmenter la hauteur de travail

    • minimiser le travail au-dessus des épaules. Les muscles des épaules et des bras se fatiguent plus rapidement que ceux dans le dos et les jambes

    • encourager plus de voyages avec des charges plus légères. Déplacement de petits poids plus fréquemment met moins de stress sur le dos que de déplacer plus de poids

  • mettre en œuvre un programme d'exercice. Il peut aider à prévenir les TMS et de promouvoir la bonne santé générale

  • évaluer l'efficacité de ces contrôles une fois qu'ils ont été mis en œuvre, et d'ajuster comme il est indiqué.


Outils et ressources utiles


Renseignez-vous grâce aux cours en ligne et aux webinaires qui suivent :

Références :

Faites l'écoute de ce balado offert gratuitement : Prévention des troubles musculo-squelettiques

Téléchargez des affiches gratuites : Conseils concernant le levage de lourdes charges et Méthodes de levage : comment lever en toute sécurite

Visitez le site Web du ministère du Travail de l'Ontario pour consulter d'autres cours et d'autres ressources.

Balados

La radioprotection en milieu de travailprint this article

Le CCHST produit chaque mois des balados GRATUITS conçus pour vous informer des derniers renseignements, conseils, études et avis d'experts diffusés en ce qui concerne la santé, la sécurité et le mieux-être des travailleurs canadiens. Cette collection de balados que vous pouvez télécharger et écouter au moment et à l'endroit de votre choix vous offre vraiment De la SST pour emporter.

En collaboration avec l'Institut de radioprotection du Canada, le numéro De la SST pour emporter! de ce mois-ci vous présente une série de balados offerts en deux parties qui portent sur la radioprotection.

Les rayonnements en milieu de travail: les mesures de sécurité

Suivez le CCHST et Claire Cohalan, une scientifique spécialisée en rayonnements à l'Institut de radioprotection du Canada, durant le second de cette série de deux épisodes portant sur les rayonnements en milieu de travail. Cet épisode traite surtout de la sécurité et des mesures que peuvent prendre les travailleurs pour se protéger contre les rayonnements sur leur lieu de travail.

La durée du balado est de 8 min 39 s. Écoutez le balado maintenant.

Le premier épisode de cette série est intitulé Les rayonnements en milieu de travail : notions élémentaires. Cet épisode traite surtout des notions élémentaires relatives aux rayonnements, expliquant en quoi consistent les rayonnements, où sont-ils générés et quels sont leurs effets sur la santé des travailleurs.

La durée du balado est de 10 min 40 s. Écoutez le balado maintenant.

Parcourez la liste complète des sujets traités dans les balados. Mieux encore, abonnez-vous sur iTunes afin de ne pas manquer un seul épisode!

Nouvelles du CCHST

Quelques mots d'encouragement pour les étudiants songeant à poser leur candidature print this article

Au mois de mai 2007, Craig Journeay de Milton, en Nouvelle-Écosse, faisait partie des trois étudiants à qui ont été décernées des Bourses d'études Dick Martin de 3000 $. À ce moment, il était inscrit en qualité d'étudiant à un programme de santé et sécurité au travail au collège communautaire Pictou Campus, en Nouvelle Écosse. Comme l'échéance du 31 janvier 2012 en vue de la soumission des candidatures au concours des Bourses d'études Dick Martin approche à grands pas, nous avons demandé à Craig de partager son expérience et quelques mots d'encouragement avec nos lecteurs.

Parle-nous de ton expérience dans le monde de la santé et sécurité au travail.

J'ai débuté ma carrière dans le domaine de la sécurité en travaillant dans l'industrie de la construction et de la réparation de navires. J'ai ensuite participé à un projet de remise à neuf d'une centrale nucléaire (une première dans le monde pour ce type de réacteur), pour éventuellement travailler à la construction de la première usine de gaz naturel liquéfié (GNL) du Canada. Une fois terminé le projet de GNL, j'ai suivi pendant un certain temps des cours de perfectionnement professionnel et j'ai préparé l'étape suivante de mon cheminement de carrière. J'ai évalué diverses possibilités dans l'industrie du bois de sciage, un poste outremer à Dubai pour enfin choisir de travailler au sein de CEDA International, un groupe de fournisseurs de services industriels et spécialisés. Je savais que le type de travaux spécialisés dont se charge la société CEDA constituerait un défi pour moi. Mais on ne peut apprendre sans relever de nouveaux défis et je voulais continuer de progresser.

Je travaille depuis près de deux ans et demi comme Conseiller SSE niveau II (santé sécurité au travail) pour le compte de CEDA International. J'ai mis la main à la pâte occasionnellement pour aider diverses équipes et j'ai effectué certaines tâches pratiques. Ces activités m'ont fourni des renseignements extrêmement précieux concernant les défis auxquels doivent faire face les employés pour s'acquitter de leurs tâches et elles m'ont permis de nouer des liens avec les employés. La confiance que me témoigne l'entreprise me donne l'assurance nécessaire pour accomplir mon travail et les ressources auxquelles j'ai accès au sein de l'entreprise contribuent grandement à mon perfectionnement.

Récemment, j'ai quitté la ville de Saint John, au Nouveau-Brunswick, pour m'installer en Alberta et j'y ai acheté ma première maison. J'aime beaucoup ce coin de pays, mais je m'ennuie de ma famille installée dans l'Est.
Je suis en voie d'obtenir mon accréditation en qualité de professionnel en sécurité agréé au Canada (PSAC) et je prévois me soumettre à l'examen au mois de mai 2012.

L'obtention de la bourse d'études a-t-elle eu des répercussions sur votre vie?

En ce qui concerne ma vie personnelle, c'était bien agréable d'obtenir un peu de reconnaissance de mes amis et des membres de ma famille pour les efforts que j'avais consacrés à la rédaction de l'article (essai soumis avec ma candidature). Je me fixe toujours de nouveaux défis personnels et gagner cette bourse en faisait partie; c'était assurément une réalisation dont je suis très fier. Sur le plan financier, l'obtention de ces fonds a eu d'énormes répercussions. Mon avenir étant incertain au moment de la remise des diplômes quant à savoir si je parviendrais à me trouver un emploi dans une société avec des études mais très peu d'expérience en santé et sécurité au travail, j'étais heureux de pouvoir effectuer une première remise sur mon prêt étudiant.

Mots d'encouragement pour les étudiants qui songent à poser leur candidature.

Tentez votre chance si vous êtes aussi passionné pour la santé et la sécurité que je l'étais; c'est tout à fait naturel de chercher des occasions de montrer votre engagement et vos connaissances en matière de santé et de sécurité tout en relevant de nouveaux défis. Mis à par la rétribution financière, le sentiment d'accomplissement et l'impression que votre essai pourrait avoir une incidence positive sur une autre personne valent plus que le montant de la bourse en soi; enfin, c'était le cas pour moi. Souvenez-vous que l'octroi de cette bourse d'études vise avant tout à garder bien en vie les objectifs poursuivis par Dick Martin : nous avons besoin d'un grand nombre de Dick Martins dans le monde. C'est donc votre chance de montrer que vous partagez ses idées et sa passion pour l'excellence à l'égard de tout ce qui concerne la sécurité.

Pour obtenir d'autres précisions concernant la bourse d'études Dick Martin et les modalités d'inscription, veuillez visiter le site Web du CCHST.

Mot de la fin xx

Quelques réflexions du président print this article

C'est encore une année mémorable qui se termine pour le CCHST, avec des modifications au sein de la haute direction et de nouveaux projets, sans compter le défi constant que pose le suivi des enjeux en constante évolution liés à la santé et la sécurité en milieu de travail.

Écoutez ce balado spécial au cours duquel M. Steve Horvath, président du CCHST, parle de la dernière année, expose sa vision pour celle qui débutera bientôt et offre à chacun de vous ses meilleurs souhaits pour de très joyeuses Fêtes.

Faites-nous part de vos commentaires.
Votre rétroaction et vos idées de sujets sont les bienvenues.

Communiquez avec nous.

Préparé par le Centre canadien d'hygiène et de sécurité au travail, le Rapport sur la santé et la sécurité est un bulletin de nouvelles mensuel qui fournit des renseignements, des conseils et des ressources pour aider à maintenir un milieu de travail sain et sécuritaire, et assurer le mieux-être global des travailleurs.

Vous pouvez annuler votre inscription en tout temps. Si vous avez reçu ce bulletin de nouvelles par l'intermédiaire d'un ami, pourquoi ne pas vous inscrire vous-même?

Le respect de la vie privée vous préoccupe? Le CCHST ne vend pas et ne partage pas vos renseignements personnels. Consultez notre politique en matière de respect de la vie privée.'

CCHST, 135, rue Hunter Est, Hamilton (Ontario) L8N 1M5
1-800-668-4284 serviceclientele@cchst.ca
cchst.ca

© 2024, Centre canadien d'hygiène et de sécurité au travail'