Entretien périodique - le jeudi 12 juillet à 17 h HAE
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Sujet d'actualité
Chaque hiver, des gens se blessent grièvement ou meurent d'hypothermie ou de noyade à la suite d'une chute à travers la glace.
Pour ceux qui travaillent à l'extérieur dans des conditions extrêmes - notamment sur un plan d'eau couvert de glace -, la tâche peut s'avérer périlleuse. Il est toutefois possible de prendre certaines précautions pour réduire les risques. La première étape consiste à bien connaître la glace.
À propos de la glace
L'eau douce gèle à 0 ° C et l'eau de mer (salée), à moins 2 °C. Par contre, les glaces ne sont pas toutes identiques. La résistance de la glace dépend de la qualité et de la couleur de la glace, de son épaisseur, de la présence de fissures, des températures de la glace et de l'air, de la couverture de neige, ainsi que de la superficie et de la profondeur du plan d'eau sous la glace, des courants et de la distribution de la charge sur la glace.
En gelant, l'eau forme une glace solide d'un bleu transparent, qui est généralement la plus résistante. La glace blanche opaque (glace de neige), qui se forme lorsque de la neige saturée d'eau se solidifie à la surface de la glace, contient un pourcentage d'air élevé et n'est pas aussi résistante.
La glace doit avoir une densité minimale pour être considérée comme suffisamment sûre pour qu'on puisse marcher ou se déplacer dessus, et l'épaisseur et la solidité requises augmentent proportionnellement au poids de la charge et à sa distribution sur la couche de glace. Tant dans le cas des rivières que des lacs, l'air doux du printemps et les courants peuvent contribuer à l'amincissement de la couche de glace. Pendant une période de 24 heures suivant une baisse marquée de la température de l'air, la glace peut être fragile et dangereuse. Pour l'essentiel, aucune glace n'est absolument " sûre ".
Les tableaux de mesures établis par Work Safe Alberta (PDF) fournissent des lignes directrices qui permettent d'évaluer l'épaisseur, la solidité et la sécurité de la glace.
Une attention particulière doit être accordée à la réduction de l'épaisseur de la glace située près des rivages.
Mesures de précaution
Chaque fois que vous sortez sur la glace, vous prenez un risque. Vous devez être très prudent et prendre des précautions supplémentaires lors des opérations sur glace. Voici quelques conseils pratiques qui vous aideront à assurer votre sécurité :
Voilà quelques précautions générales pour vous assurer de respecter les mesures de sécurité lorsque vous travaillez sur un plan d'eau couvert de glace. Pour plus d'information et de conseils, consultez les liens ci-dessous.
Ressources supplémentaire
Chaque hiver, certaines régions du Canada connaissent des périodes de froid intense et de températures sous le point de congélation. Cette situation n'est pas idéale pour les personnes qui travaillent à l'extérieur comme les travailleurs de la construction et des services publics, les géologues, les pompiers et les travailleurs forestiers pour qui travailler dans le froid peut non seulement être dangereux pour leur santé, mais peut également mettre leur vie en danger. Heureusement, il est possible de prendre certaines mesures pour rester au chaud et en sécurité, et travailler à l'extérieur tout en se protégeant du froid.
Pour assurer la sécurité des personnes travaillant dans le froid, il faut tenir compte de trois facteurs : la température de l'air, le mouvement de l'air (la vitesse du vent) et l'humidité. Outre le port de plusieurs couches de vêtements protecteurs secs et une combinaison harmonieuse d'activités physiques, des périodes régulières de réchauffement peuvent vous aider à travailler en sécurité et à vous défendre contre le froid.
Quand fait-il trop froid pour travailler?
Au Canada, il n'y a pas de limites d'exposition maximales pour le travail au froid. Le « calendrier de travail et de réchauffement » élaboré par le ministère du Travail de la Saskatchewan a été adopté par l'American Conference of Governmental Industrial Hygienists (ACGIH) comme valeurs limites d'exposition (VLE) au stress lié au froid.
Les effets du stress lié au froid
L'hypothermie (baisse de la température corporelle) est la condition la plus fréquente causée par le froid. Au cours d'une exposition prolongée au froid, le corps perd de l'énergie plus rapidement qu'il ne peut en produire, ce qui fait baisser la température corporelle. Les signes précurseurs sont les suivants : engourdissement, rigidité, somnolence, faible coordination et même parfois le manque de volonté de sortir du froid. En cas de symptômes d'hypothermie, il faut appeler immédiatement le service d'urgence (911).
Les engelures arrivent au deuxième rang des blessures attribuables au froid. Le nez, les oreilles, les joues, les doigts et les orteils sont le plus souvent atteints. Le gel resserre les vaisseaux sanguins, ce qui réduit la circulation sanguine et peut causer des dommages permanents aux tissus. Quand seuls la peau et les tissus directement sous-jacents sont endommagés, les engelures peuvent guérir complètement. Toutefois, si les vaisseaux sanguins sont touchés, les dommages sont permanents et peuvent entraîner l'amputation des parties touchées.
Préparation
Les travailleurs et les surveillants devraient être informés des symptômes qui sont associés à la surexposition au froid, des habitudes à suivre en matière vestimentaire, des pratiques de travail sécuritaires, des exigences physiques du travail au froid et des procédures d'urgence. Les procédures à suivre pour administrer les premiers soins et pour obtenir des soins médicaux devraient être clairement définies. À chaque quart de travail, au moins une personne adéquatement formée devrait être affectée aux situations d'urgence.
Il y a lieu de prévoir des abris chauffés (tentes, cabines ou salles de repos) pour les personnes qui travaillent longtemps à des températures sous le point de congélation. Il serait bon d'établir la cadence de travail de manière à éviter que les travailleurs transpirent excessivement. Si une cadence semblable est nécessaire, il faut prévoir des périodes de repos adéquates dans un endroit chaud et permettre aux employés de changer de vêtements. On doit laisser aux nouveaux employés assez de temps pour s'acclimater au froid et aux vêtements protecteurs avant d'exiger d'eux une pleine charge de travail.
Comment se vêtir, de la tête aux pieds
Afin de rester au sec et en sécurité, vous devez vous isoler contre les températures froides, le vent et l'humidité en portant des vêtements appropriés selon le type de travail effectué et les conditions dans lesquelles celui-ci sera effectué. Portez plusieurs couches de vêtements amples afin de gérer votre confort : retirez une couche avant d'avoir trop chaud et de commencer à transpirer ou ajoutez-en une si vous avez trop froid. Dans des conditions de froid extrême, il faudrait fournir des vêtements protecteurs chauffants.
Lorsque vous avez recours à une protection du visage dans des conditions de froid extrême, assurez-vous de séparer la protection oculaire de celle du nez et de la bouche afin d'éviter la formation de buée ou de givre sur les lunettes ou les couvre-œil. Pour empêcher la perte de chaleur, portez un bonnet en tricot de laine ou une doublure sous le casque de sécurité.
Si la motricité fine n'est pas requise, il faut porter des gants si la température ambiante est sous les 4 °C, pour le travail léger, et inférieure à -7 °C, pour le travail modéré. À des températures inférieures à -17 °C, il faut porter des mitaines.
Portez des chaussettes qui resteront au sec et dont l'épaisseur est adaptée à vos bottes. Si vos chaussettes sont trop épaisses, les bottes seront trop serrées et vos pieds seront comprimés. Si elles sont trop minces, les bottes seront trop lâches, ce qui pourrait entraîner la formation de cloques. Prévoyez des chaussettes supplémentaires pour pouvoir assécher vos pieds et changer de chaussettes pendant la journée.
Gardez vos pieds au chaud avec des bottes en cuir munies de semelles en caoutchouc et doublées de feutre qui respirent et laissent la transpiration s'évaporer. Toutefois, s'il faut travailler les pieds dans l'eau ou dans la gadoue (p. ex. pompiers, agriculteurs), mieux vaut porter des bottes imperméables. Bien que ces bottes protègent les pieds du travailleur contre l'humidité, elles empêchent aussi la transpiration de s'échapper. Les chaussettes seront plus rapidement mouillées, ce qui augmentera le risque d'engelures.
Autres conseils en matière de prévention
Balados
Ce mois-ci, les balados de la série De la SST pour emporter! donnent des conseils de sécurité pour accomplir des travaux de soudure. On y trouve aussi une rediffusion opportune des conseils pour la conduite hivernale.
Balado en vedette Soudure : Évitez de vous brûler!
Tout le monde sait que la soudure peut constituer une activité dangereuse. Ce balado qui offre des conseils explore les risques professionnels associés au soudage et présente des mesures de précautions et des recommandations pour assurer sa sécurité au travail.
La durée du balado est de 3 min 43 s. Écoutez le balado maintenant.
Reprise du balado La conduite d'hiver se renverse
Le CCHST fournit des conseils pour conduire de façon sécuritaire dans des conditions météorologiques sévères, p. ex. sur des routes glissantes et enneigées.
La durée du balado est de 4 min 15 s. Écoutez le balado maintenant.
Le CCHST produit chaque mois des balados GRATUITS conçus pour vous informer des derniers renseignements, conseils, études et avis d'experts diffusés en ce qui concerne la santé, la sécurité et le mieux-être des travailleurs canadiens. Cette collection de balados que vous pouvez télécharger et écouter au moment et à l'endroit de votre choix vous offre vraiment De la SST pour emporter!.
Parcourez la liste complète des sujets traités dans les balados. Mieux encore, abonnez-vous sur iTunes afin de ne pas manquer un seul épisode!
Nouvelles du CCHST
L'Occupational Safety & Health Administration (OSHA) des É. U. vient de mettre en application le Système général harmonisé (SGH) de classification et d'étiquetage des produits chimiques. Pour la toute première fois, les étiquettes de l'OSHA devront porter un pictogramme pour faire en sorte que l'information sur les dangers soit bien comprise. Au Canada, nous commençons à voir les pictogrammes du SGH sur les fiches signalétiques et les étiquettes des produits. D'ici quelques années, le SIMDUT (Système d'information sur les matières dangereuses utilisées au travail) adoptera également le SGH.
Pour aider les travailleurs à reconnaître les dangers représentés par les pictogrammes du SGH et à comprendre l'information nouvelle qu'ils voient sur les produits, le CCHST a conçu une affiche colorée et facile à lire.
Comme pour toutes les affiches de sensibilisation du CCHST, vous pouvez télécharger gratuitement cette affiche dans le format PDF ou en acheter une version imprimée recto verso en format 16 po x 25 po (anglais d'un côté et français de l'autre).
Cliquez sur le lien suivant pour obtenir plus de détails concernant l'affiche sur les pictogrammes et les dangers du SGH.
Ressources connexes du CCHST
Cours :
Le SIMDUT après le SGH : introduction, gratuit
Le SIMDUT après le SGH : comment les fournisseurs peuvent s'y préparer, gratuit
« HazCom 2012 for Workers »
Page des principaux thèmes :
Les produits chimiques et la sécurité des produits, CCHST
Affiches :
FS -> FDS : il ne suffit pas d'ajouter un « D »
Signaux de danger du SIMDUT
Publications :
« Implementing a Chemical Safety Program »
Publications FS
Fiches d'information sur le SIMDUT, gratuit
La fiche signalétique : un guide pratique en matière de premiers soins
Logiciel :
CANLabel
CANWrite
Mot de la fin xx
Ce numéro marque le dixième anniversaire du Rapport sur la santé et la sécurité. Depuis le tout premier article du Rapport sur la santé et la sécurité traitant des légendes urbaines liées à la sécurité (fait ou fiction?), nous avons produit 114 numéros du bulletin et fourni des renseignements pratiques dans 569 articles pour vous aider à travailler de façon plus sécuritaire. Nous avons traité d'innombrables sujets portant sur les divers aspects de la santé et de la sécurité, notamment la nanotechnologie, les maladies professionnelles, l'ergonomie, la maladie mentale, l'intimidation et la violence en milieu de travail, les pratiques de travail sécuritaire, les alertes au danger, et beaucoup plus encore.
Aujourd'hui, le Rapport compte plus de 32 000 abonnés dans plus de 100 pays de l'Algérie à Monaco, en passant par le Brésil et le Canada, bien évidemment. Au fil des ans, nous avons tout mis en œuvre pour rester au fait des enjeux actuels et émergents touchant la santé et la sécurité au travail de façon à vous tenir informé. Une seule chose n'a toutefois jamais changé, c'est notre engagement à vous offrir de l'information, des conseils et des ressources crédibles, pertinentes et utiles.
Aidez-nous à poursuivre dans cette voie et à toujours viser l'excellence dans la publication du Rapport sur la santé et la sécurité. Faites-nous part de vos défis en matière de santé et de sécurité et/ou des sujets que vous aimeriez que l'on traite dans le Rapport, et aidez-nous à vous offrir de l'information pratique.
Au nom de l'équipe de production et de rédaction, je vous remercie de vous être abonné au Rapport sur la santé et la sécurité.
Lynda Brown
Directrice de la rédaction
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