Entretien périodique - le jeudi 12 juillet à 17 h HAE
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Sujet d'actualité
Il peut être difficile et stressant de travailler pendant la pandémie de COVID-19, sous l’effet combiné des changements au travail, des inquiétudes en matière de santé, des mesures strictes de sécurité publique et de la couverture médiatique ininterrompue. La peur et l’anxiété accrue associées à la COVID-19 peuvent pousser des gens à rejeter la responsabilité de la pandémie sur certaines personnes ou à en chercher d’autres raisons. Cela peut contribuer à la stigmatisation sociale de personnes, de lieux ou de choses, ce qui fait que des personnes sont évitées ou ridiculisées alors qu’elles ne courent pas un risque plus élevé que d’autres de contracter ou de transmettre la maladie.
Parmi les groupes qui sont susceptibles de subir de la stigmatisation pendant la pandémie de COVID-19, il y a les personnes qui ont voyagé, les personnes d’origine asiatique, les professionnels de la santé ou des services d’urgence et d’autres travailleurs essentiels. Bien que la stigmatisation soit fréquente pendant les éclosions de maladies, elle n’est jamais acceptable.
Les microagressions sont des insultes ou des rebuffades verbales ou non verbales qui communiquent des messages hostiles, désobligeants ou négatifs. Ces messages ciblent les personnes en fonction du groupe auquel elles appartiennent ou auquel elles pourraient appartenir. Les personnes susceptibles de subir des microagressions pendant la pandémie de COVID-19 sont entre autres les chauffeurs de camion et les livreurs, le personnel hospitalier, les employés des commerces de détail, les personnes qui semblent ignorer ou minimiser les conseils de santé publique, et les personnes en contact étroit avec une personne chez qui la présence du virus a été confirmée.
Les victimes de microagression peuvent subir de l’évitement social, du rejet, un refus de services (p. ex. soins de santé ou logement), un boycottage de leur entreprise, du harcèlement en ligne et de la violence physique. Ces actes peuvent avoir des répercussions considérables sur la santé mentale et le bien-être.
Le langage que nous utilisons et les mesures que nous prenons peuvent renforcer de fausses hypothèses et nuire au bien-être des gens. Soyez attentifs lorsque vous interagissez avec les autres. Il est probable qu’ils soient aussi désorientés ou frustrés que vous vis-à-vis des changements imposés par la distanciation physique ou l’isolement. Concentrez-vous sur les faits lorsque vous parlez de la COVID-19 et des personnes qui l’ont contractée ou qui pourraient l’avoir contractée.
Politiques concernant la violence et le harcèlement au travail
En période de pandémie, le risque de violence ou de harcèlement à l’égard de certaines personnes, comme celles qui travaillent avec des personnes vulnérables ou celles qui travaillent seules ou qui accomplissent des tâches essentielles telles que la prestation de soins ou d’autres services au public, est susceptible d’augmenter.
On encourage les employeurs à établir des évaluations du risque et des politiques de prévention de la violence et du harcèlement en milieu de travail, ou à les revoir. Les travailleurs qui sont victimes ou témoins de harcèlement ou de violence doivent le signaler à leur employeur ou superviseur dès que possible.
Sensibilisation
Chacun a un rôle à jouer dans la prévention des microagressions et des stigmates sociaux liés à la COVID-19. Les employeurs peuvent fournir de l’information provenant de sources fiables sur la transmission du virus et les mesures que les travailleurs peuvent prendre pour se protéger et protéger leur famille. Cette information peut également être communiquée aux clients ou aux consommateurs pour les aider à comprendre quelles sont les approches adoptées et pourquoi.
Communiquez des faits provenant de sources fiables telles que l’Agence de la santé publique du Canada et l’Organisation mondiale de la santé. Par exemple, les maladies (y compris la COVID-19) peuvent toucher n’importe quelle personne, peu importe sa race ou son origine ethnique. Une personne qui a terminé sa période de quarantaine ou d’isolement n’est pas une source d’infection pour les autres.
Soutien
En rectifiant la mauvaise information, en contestant les mythes et en faisant preuve d’empathie, les employeurs et les travailleurs peuvent apporter leur soutien à ceux qui présentent des symptômes de la COVID-19 ou qui sont en quarantaine ou en isolement. Soutenez vos collègues de travail en restant en communication avec eux. Reconnaissez les répercussions de leur absence sur l’équipe, la productivité et le moral et faites-leur savoir qu’ils vous manquent. Les employeurs peuvent également réagir aux craintes ou aux préoccupations de ces travailleurs en leur apportant un soutien social au moyen d’appels téléphoniques, de clavardages vidéo, etc. et en prenant les dispositions nécessaires pour leur faire livrer de la nourriture ou des fournitures essentielles.
Si vous êtes victime d’isolement social, de microagression ou de stigmatisation, parlez-en à votre employeur ou à votre superviseur, à une personne formée en premiers soins en santé mentale ou à une autre personne de confiance. Vous pouvez également vous adresser à votre service d’aide aux employés, le cas échéant, ou communiquer avec les agences locales de santé publique ou de santé communautaire pour obtenir des renseignements sur les services de santé mentale.
Ressources
Conseils et outils
Il est utile pour les entreprises et les organisations en activité pendant la pandémie de maladie à coronavirus (COVID-19) de recevoir de l’information et des lignes directrices propres à leur secteur pour aider à garder leurs travailleurs en santé et en sécurité. Le CCHST a préparé une série de fiches-conseils en temps de pandémie portant sur les emplois et les secteurs essentiels et à haut risque.
Chaque document fournit des conseils en santé et sécurité ainsi que des pratiques exemplaires propres à chaque industrie ou secteur, à l’intention tant des employeurs que des travailleurs. Les organisations et les entreprises peuvent suivre ces lignes directrices pour protéger leurs travailleurs et prévenir la propagation d’infections. Les fiches-conseils portent sur un éventail d’emplois et de secteurs, notamment la construction, le transport, les soins de santé, les restaurants et les établissements correctionnels.
Il est possible de télécharger les fiches-conseils, offertes en français et en anglais, sur le site Web du CCHST : Fiches-conseils en temps de pandémie (COVID-19).
Autres ressources :
Balados
Le 28 avril est le Jour de deuil national. Ce jour rend hommage aux personnes qui ont perdu la vie, qui ont subi des blessures ou qui ont contracté une maladie au travail ou à la suite d’une tragédie en milieu de travail. Cette année, plusieurs d’entre nous devront rester à la maison et les activités de commémoration n’auront pas lieu. Même si nous ne pourrons pas prendre part aux services commémoratifs traditionnels, nous pouvons quand même souligner cette importante journée.
À 11 h le 28 avril, prenez un moment pour réfléchir et réitérer votre engagement à rendre les milieux de travail sécuritaires et à prévenir les blessures et les décès.
Le CCHST offre différentes ressources à consulter et à partager.
Écoutez nos entrevues en balado avec des conférenciers de Fil de vie pour découvrir leur histoire.
Montrez votre appui en partageant ces cartes sur les médias sociaux avec l’inscription #Jourdedeuil
Vidéos de l’organisme Fil de vie
Mot de la fin xx
Semaine de la sécurité et de la santé 2020 : du 3 au 9 mai 2020
La pandémie de maladie à coronavirus (COVID-19) nous touche tous et change nos façons de faire. Il est encore possible de souligner la Semaine de la sécurité et de la santé de plusieurs façons, sans grand rassemblement ou contact en personne. Partagez vos événements virtuels et inspirez les autres.
Prochaines étapes pour Un pas pour la vie – À votre façon
Nous sommes peut-être en isolement, mais nous n’avons pas à être isolés. Habituellement, Un pas pour la vie – Marcher pour des familles affectées par une tragédie du travail prend la forme d’une marche communautaire. Cette année, en raison de la pandémie de COVID-19, il ne sera pas possible de le faire; toutefois, il sera plus important que jamais de se tourner vers la famille, la communauté et ce qui compte pour soi. Un pas pour la vie 2020 a changé pour vous aider à le faire.
Un pas pour la vie, un événement annuel dans des communautés du Canada, est axé sur une sensibilisation accrue à l’importance de la santé et de la sécurité en milieu de travail et sur le soutien des familles et personnes touchées par des accidents de travail mortels, des blessures permanentes ou des maladies professionnelles. Cet événement est la principale collecte de fonds pour l’organisme caritatif national Fil de vie.
Pour participer à Un pas pour la vie 2020, vous n’avez qu’à choisir votre activité pendant le mois de mai – il peut s’agir de toute activité qui respecte les directives des autorités sanitaires locales : que diriez-vous d’un tournoi de Scrabble en famille, d’une heure d’ornithologie dans la cour ou d’une randonnée à vélo?
Inscrivez-vous en ligne, puis utilisez le mot-clic #MyWhyMyWay pour partager votre façon originale de soutenir les familles de Fil de vie.
L’inscription est gratuite. L’objectif est de participer, de demeurer actif et de tisser des liens pour promouvoir la santé et la sécurité au travail et aider les victimes de tragédie en milieu de travail.
Pour en savoir plus :
Législation
Notre équipe de la législation fournit dans chaque numéro les grands points des changements législatifs importants récemment apportés au Canada.
Canada
Le Code canadien du travail (Partie III) a été modifié afin de créer un régime prévoyant un congé lié à la COVID-19 d’au plus 16 semaines. Le texte de la loi a aussi été modifié pour permettre l’abrogation de ce régime et un congé pour raisons médicales en raison d’une mise en quarantaine (modifiée par L.C. 2020, ch. 6).
La Loi sur la mise en quarantaine (L.C. 2005, ch. 20) du gouvernement fédéral a récemment été ajoutée à la collection du service Législation enviroSST. La Loi a été modifiée dernièrement pour ajouter Maladie à coronavirus COVID-19 à la liste des maladies transmissibles figurant dans l’Annexe (modifiée par DORS/2020-53).
Le Nouveau-Brunswick a apporté des modifications importantes à la Loi sur les changements climatiques, lesquelles sont réputées être entrées en vigueur rétroactivement le 1er janvier 2019. L’objectif des modifications est de suivre la grille tarifaire fédérale établie à 20 $ la tonne en 2019, qui atteindra 50 $ la tonne en 2022. Cela permet aux émetteurs d’acheter des crédits compensatoires et aux établissements qui surpassent les normes de rendement d’acheter des crédits de rendement, qui peuvent être accumulés et échangés.
La Colombie-Britannique a modifié sa loi sur les accidents de travail (la Workers Compensation Act), notamment en changeant la numérotation des articles et certains éléments terminologiques secondaires. Les modifications, entrées en vigueur le 6 avril 2020, ne changent pas les lois de la province sur l’indemnisation des travailleurs, la santé et à la sécurité au travail ou la fixation des primes par les employeurs, mais elles ont une incidence sur les documents qui citent la loi provinciale, lesquels devront être mis à jour pour tenir compte de la nouvelle numérotation et des modifications terminologiques.
Pour obtenir plus de renseignements sur les changements récents à la réglementation, consultez le service du CCHST Législation enviroSST canadienne plus Standards, qui regroupe en un seul endroit tous les textes législatifs dont vous avez besoin en matière de santé, de sécurité et d’environnement.
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Préparé par le Centre canadien d'hygiène et de sécurité au travail, le Rapport sur la santé et la sécurité est un bulletin de nouvelles mensuel qui fournit des renseignements, des conseils et des ressources pour aider à maintenir un milieu de travail sain et sécuritaire, et assurer le mieux-être global des travailleurs.
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